Après un an pile poil, Cutia nous renvoie de ses nouvelles!
Lui et son frangin sont toujours aussi beaux! Toujours aussi entretenus aussi, et pourtant, un évènement de taille est intervenu cette année: un bébé est arrivé dans leur vie!
25 Septembre: Un vrai plaisir de recevoir des photos du magnifique Cutia:
Ses adoptants nous disent que Cutia et son « frère » s’entendent comme larrons en foire.
14 avril:« Quelques nouvelles de Cutia adopté au refuge SPA de Thionville.
Tout se passe très bien! Il s’est vite habitué à la maison… très à l’aise! Un chow en pleine forme.
L’entente avec notre premier chow est toujours au top! C’est formidable! »
1er avril: Les adoptants de Cutia ont la gentillesse de nous envoyer des photos des deux compères, manifestement, tout va bien…
…..Ils dorment l’un contre l’autre…
Ne sont jamais très loin…
……et partagent les mêmes jeux.
La preuve que deux mâles peuvent parfaitement s’entendre, deux femelles aussi et un mâle et une femelle peuvent ne pas pouvoir cohabiter. Il n’y a pas de règles, que des caractères particuliers.
12 mars: Cutia est chez adoptants qui nous disent de lui que c’est un amour de chien.
Et l’entente avec le chow de la maison est optimale!
05 mars: Cutia est réservé. Il retrouvera jeudi 10 sa nouvelle famille. Nous espérons des nouvelles et des photos!
Cutia est né en mai 2013.
C’est un chien qui a été trouvé dans la région parisienne, non réclamé.
Cutia a un caractère de chow chow, mais sa méfiance cède vite: arrivé depuis 3 jours au refuge, il fait déjà des câlins à la personne qui le sort de son box. Il se laisse caresser et prend des knackis a la main. Il faut impérativement une personne douce et patiente.
Cutia est sociable avec ses congénères, mâles et femelles, et compatible avec les chats. (Dit par l’employée qui le sort depuis 3 jours).
Constatation faite suite au passage du vétérinaire: Cutia n aime pas être manipuler et grogne quand il a peur. Rien que du normal.
Le refuge ne souhaite pas la présence d enfants en bas âge, par mesure de précaution: le chow n’est pas un nounours!
Cutia sera obligatoirement stérilisé avant son adoption.
Il est adoptable partout en France mais les personnes intéressées doivent impérativement aller l’adopter, pas de co-voiturage. Pas de réservation non plus. S’assurer qu’il est toujours sur le site de la SPA la veille, prendre la voiture et être au refuge à l’ouverture.
Cutia ne sera pas confié à des personnes ne connaissant pas la race.
Zoe a 5 ans et elle se trouve au refuge LPA de Roubaix, tel 03.20.70.69.20
Nous précisons qu’il est inutile de vous précipiter au refuge avec des visées reproductrices car Zoé a été stérilisée.
On ne nous signale aucun problème de santé qui aurait obligé Zoé à être rasé si ce n’est la classique DAPP (Dermatite Allergique aux Piqûres de Puce). Vu l’état déplorable dans lequel nos FA récupèrent 90% des chows, vu la patience nécessaire pour approcher avec une brosse un chien qui n’a pas été brossé depuis des années, si même il l’a été un jour, on peut supposer que le refuge a profité de la stérilisation pour soulager Zoé.
Elle s’entend bien avec les chiens, avec les chats le test n’est pas fait.
« Elle est très gentille« , on ne mentionne aucune difficulté dans la prise de contact.
« Dans l’idéal » nous dit-on, « il vaut mieux que les personnes intéressées se déplacent au refuge« . ….Mais nous plaiderons pour un éventuel co-voiturage si nous sommes 100% convaincus par le sérieux des candidats.
Voici une autre affection qui touche parfois nos chow chows: la luxation de la glande nictitante:
« La « troisième paupière » ou membrane nictitante du chien possède une glande lacrymale (voir le dossier « Anatomie de l’œil du chien ») la glande nictitante ou glande superficielle de la membrane nictitante, qui est également souvent appelée de manière inappropriée glande de Harder. Elle peut se déplacer dorsalement dans une position anormale ; on parle alors de luxation de la glande nictitante. La glande apparaît saillante à l’angle interne de l’œil, alors qu’elle est normalement enfouie sous la paupière inférieure, même lorsque l’œil est ouvert. Certaines races de chiens sont prédisposées à cette affection : basset hound, bulldog, dogue allemand, Lhassa-apso, …
Signes cliniques de la luxation de la glande nictitante
La glande luxée se présente sous la forme d’une masse rouge que les anglais dénomment « œil en cerise » (cherry eye). La présence de cette masse est parfois intermittente initialement, mais devient généralement permanente, d’autant que la membrane et la glande nictitantes ainsi exposées ont tendance à s’enflammer : cette inflammation est accompagnée d’une tuméfaction locale et d’une hypertrophie de la glande, qui rendent plus difficile un retour de la glande en position normale. En plus d’un préjudice esthétique, cette luxation s’accompagne souvent d’infections secondaires, un écoulement muco-purulent pouvant alors être noté.
Traitement de la luxation de la glande nictitante
Un traitement symptomatique de l’inflammation et de l’infection permet parfois le replacement spontané de la glande dans une position normale, mais le plus souvent, ce résultat n’est que transitoire. Une guérison définitive nécessite donc un traitement chirurgical par enfouissement de la glande dans la membrane nictitante : la glande est ainsi remise et fixée en place, afin de prévenir les récidives. L’ablation de la glande qui était pratiquée auparavant est aujourd’hui fortement déconseillée, car il a été constatée que cette intervention était à l’origine d’une diminution de la sécrétion lacrymale de l’œil, aux conséquences potentiellement néfastes (développement possible d’une kérato-conjonctivite sèche ou KCS). »
Comment l’idée vous est venue d’être famille d’accueil?
Nous sommes une famille de 4 personnes dont 2 enfants (7 et 11 ans), depuis toujours nous avons des animaux (poisson, chinchilla, chien, etc..) et les avons toujours considérés comme des membres de la famille avec qui partager et accompagner, dans les bons moments comme dans les moins bons. Nous sommes également très impliqués dans le milieu associatif « humain », où il est bien souvent compliqué de faire bouger les mentalités, il nous est apparu important de donner de notre temps aux animaux et à leur défense.
Eski, l’autre fille de la famille.
Connaissant donc assez bien le chow et ses particularités, nous avons recherchés une association dédiée au chow et les avons contactés, sans vraiment savoir comment nous pourrions aider. Sylvie nous à tout expliqué et nous avons longuement échangé sur les besoins de l’association et les possibilités que nous avions. . . Ces dernières allaient du don numéraire à la famille d’accueil, en passant par le covoiturage, l’aide logistique, l’aide administrative, etc… Vivant en pavillon avec terrain, le plus évident a donc été famille d’accueil.
Et maintenant?
J’ai longtemps écrit et ré écrit cet article, cherchant les bons mots pour parler de chaque pensionnaire…..
Vulcain, deux mois à partager sa vie.Haustin, avec lui aussi, plus de deux mois ensemble.
…..et de chaque rencontre que Chow au Cœur m’a offert….
…mais je me suis résigné à ne pouvoir y parvenir: chaque histoire est différente, chaque rencontre est un moment de notre vie particulier qui nous a marqués, ma famille et moi.
Lion, un bref transit.
Chaque séparation avec l’un de nos protégés étant comme une petite souffrance ou nous nous disions à chaque fois « laissons la place à un autre » en sachant pertinemment qu’un jour ou l’autre, nous craquerons sur l’un ou l’une d’entre eux. C’est surement pour ça que ma fille est souvent venue avec moi pour accompagner nos pensionnaires au moment de leur départ.
Ginger, récupéré en urgence, pour une durée indéterminé et adopté au bout d’un mois.Danko, arrivé d’Espagne par un petit matin glacé et resté parmi nous un peu moins d’un mois.
L’association m’a demandée de faire un article pour raconter notre histoire de FA, je suis incapable de la raconter mais dites-vous une chose: j’ai toujours un sourire en coin quand je repasse les photos des différents voyageurs qui ont fait halte chez nous, mais ces moments sont les nôtres et je ne peux que vous inciter à donner un peu de votre temps et de votre amour pour vivre les vôtres.
Mon expérience comme famille d’accueil a débuté avec la création de l’association.
J’avais déjà 4 chows, l’un d’eux acheté chiot, les autres adoptés à des âges divers, de 3 à 12 ans. Accueillir un chow de plus ? La belle affaire !….
Vichnou, Stuppa, Rubie, Ganesch
Bien sûr, lorsque l’arrivée d’un chow parmi nous se profile, il y a toujours des questionnements, principalement au sujet de l’entente avec les chows de la maison et avec le chat mais je me rends compte qu’au fil des nombreuses expériences, il y a de moins en moins de questions et de plus en plus d’automatismes.
D’abord, les anciens propriétaires ont tout de même une notion de la personnalité de leur chow, s’ils disent par exemple qu’il est radicalement hostile aux chiens de l’un ou l’autre sexe, aux chats, pourquoi tenter l’expérience ?
Parfois ils ne savent pas, il faut alors laisser l’arrivant se poser, puis faire se rencontrer les deux animaux prudemment, au bout d’un jour ou deux, le chow étant en laisse, ou à travers une porte, et bien s’assurer que le nouveau a vu le chat ou le chien. A la réaction du chien on comprend tout de suite si la cohabitation est possible ou non…
Bacchus et Gimmy
Lorsque j’héberge un chien pour une courte période, quelques jours, en transit, si j’ai des doutes sur son caractère, je ne cherche plus à faire cohabiter tout le monde car l’expérience m’a appris que se trouver au milieu d’un groupe, pour un chow qui a vécu en solitaire est parfois une source de stress, ce fût le cas pour Casumi et Ginger.
Casu, c’est moi, avec le harnais.
D’autres au contraire sont parfaitement à l’aise avec les autres, et même leur présence les aide à supporter le changement de vie, l’exemple le plus parlant est celui de Gimmy. Mais aussi Lion ou Gaston.
On joue? Lili et Lion, devenu Thor
La plupart restent un peu à l’écart les premiers jours et s’intègrent peu à peu, à leur rythme, en quelques jours. Il aura fallu 10 jours à Paco car il souffrait énormément des yeux ce qui le diminuait beaucoup; je lui ai attribué une chambre, sa chambre, avec son couchage, son eau, ses croquettes, l’accès direct à l’extérieur où il a fait peu à peu la connaissance des autres ; il a progressivement appris la disposition de la maison, et un jour j’ai eu la bonne surprise de le voir se poser avec les autres dans le salon.
Paco et Wen Laï
Ensuite, les automatismes.
Tant que l’on n ‘a pas sondé la personnalité de l’arrivant, éviter les sources de clash. Exemple le plus classique : la gamelle. A la maison, les croquettes sont en libre-service, plus un repas en fin d’après-midi. Aucun soucis lorsque les chows se connaissent . Mais plus de self lorsqu’il y a un arrivant qui n’est pas toujours, mais souvent, affamé. J’isole l’arrivant pour la nuit, comme cela chacun dort tranquille ; et je lui mets des croquettes à disposition, ainsi, s’il a faim, s’il avait l’habitude de manquer, il peut se rassasier.
Lorsqu’il y a agressivité à la gamelle, il faut compter 3 semaines-un mois de nourriture à satiété pour que cela lui passe.
Paco: Ah? c’est pas ma gamelle? j’avais pas vu…. Vichnou: Pffftttt!
Idem pour les jouets qui traînent, à proscrire.
Idem pour la priorité aux passages de portes. Si la cohabitation est la solution choisie (chow pour une période indéterminée), je préfère ouvrir les portes à deux battants cela limite les risques d’incident….. cette précaution peut être moins nécessaire si on n’a que deux chiens, mais beaucoup de chiens qui veulent passer au même moment donnent souvent des chamailleries qui peuvent dégénérer en bagarre, principalement avec un nouveau venu….
Une expérience malheureuse m’a aussi appris à ne pas mettre deux chiens dans une même voiture, même s’ils ont l’air de s’entendre et qu’il n’y a jamais eu d’incident entre eux.
Attention ! Je ne parles pas de VOS chiens. (Les miens ont voyagé à 4 ensemble, plus le chat, et en parfaite harmonie). Je parle DU chien qui est là depuis un mois ou deux, en FA.
Car les bagarres entre chiens se passent rarement tout de suite, il y a un round d’observation de 3 semaines à un mois. Une broutille peut les déclencher. Et après, ce ne sera pas forcément permanent, mais toujours récurrent.
Dites-vous bien que lorsqu’une vraie bagarre éclate, vous en serez le plus souvent à l’origine :
une friandise donnée en douce que le chien ira manger dans la pièce à côté pour narguer les copains,
ou un os jouet qui traîne dans le jardin,
une caresse trop appuyée que l’autre voudra partager,
une cohabitation forcée, genre à l’arrière d’une voiture
De toute façon, quoiqu’il arrive, ce n’est pas la faute du chien, le chien est instinctif, la notion de bien ou de mal lui est totalement étrangère.
Enfin, si vraiment m’échoit un chow qui déteste radicalement les chats ? Qui est tout crocs dehors à la simple odeur de ses congénères ? L’association a toujours pu trouver une FA pour gérer ce genre de cas de figure, dans les meilleurs délais car toutes les familles d’ accueil n’ont pas un chat, ou pas un chien, ou pas un chien du sexe honni.
Bobi, une sainte horreur des chats!
Huit ans d’expérience comme FA et je ne compte plus les chiens qui sont passés à la maison, pour une nuit, pour une semaine, pour un an, ou qui sont là pour toujours.
Je ne les compte pas mais je pourrais le faire, car je me souviens de chacun d’eux, plus qu’ eux même, qui parfois tout à leur anxiété, ne se souviendraient de moi s’ils me revoyaient.
Je ne conçois pas d’aimer mes chiens de façon exclusive, et si aujourd’hui beaucoup partagent ma vie, c’est aussi mon choix. Gerchi ma choisie, je suis la seule personne qu’elle n’ait pas chercher à pincer, elle est restée car je n’ai pas voulu trahir sa confiance, débordante, en moi ;
Gerchi la pinceuse, un noeud rouge signale le danger. « J’me demande lequel j’vais bouffer en premier..? »
Paco, ce sont ces soins quotidiens et à vie qui m’ont attachée à lui, et il est devenu si beau, si enjoué, que l’avoir près de moi est LA récompense qu’il me donne pour l’avoir soigné,
Paco
Wen Laï, c’est son âge et son signalement de mordeur (le pauvre!) qui le condamnait à l’euthanasie ou a finir sa vie dans un refuge, or c’est un chien à l’attachement profond et sincère, qui avait dû aimer ses ex comme il m’aime désormais et que son abandon a bouleversé….sans qu’il ne montre jamais la moindre agressivité, juste une extrême méfiance, six mois nécessaires pour un câlin matinal avec les autres chows, dans la chambre.
Wen Laï
« Ma » chowchotte, Stuppa, aura 15 ans en avril. Avec nous depuis 12 ans, toujours bon pied bon œil, il faut croire que tout ce passage lui fait travailler ses facultés cognitives.
Stuppa et Paco
« Mon » chow chow , Vichnou, que nous avons eu bébé, roi fainéant chronique de 11 ans, apprécie je crois tous ces chows, mâles et femelles, qui viennent déposer leurs empreintes olfactives sur son terrain, occasion pour lui d’aller couvrir leurs traces sans s’infliger des kilomètres de ballades avant de tomber sur une hypothétique odeur qui mérite qu’il s’y attarde.
Vichnou
Je ne parle pas du vieux berger allemand, Varoh, que les hasards de la vie ont fait échouer à la maison….