Arnaud, Nathalie et leurs enfants.

Comment l’idée vous est venue d’être famille d’accueil?

Nous sommes une famille de 4 personnes dont 2 enfants (7 et 11 ans), depuis toujours nous avons des animaux (poisson, chinchilla, chien, etc..) et les avons toujours considérés comme des membres de la famille avec qui partager et accompagner, dans les bons moments comme dans les moins bons. Nous sommes également très impliqués dans le milieu associatif « humain », où il est bien souvent compliqué de faire bouger les mentalités, il nous est apparu important de donner de notre temps aux animaux et à leur défense.

Eski
Eski, l’autre fille de la famille.

Connaissant donc assez bien le chow et ses particularités, nous avons recherchés une association dédiée au chow et les avons contactés, sans vraiment savoir comment nous pourrions aider. Sylvie  nous à tout expliqué et nous avons longuement échangé sur les besoins de l’association et les possibilités que nous avions. . . Ces dernières allaient du don numéraire à la famille d’accueil, en passant par le covoiturage, l’aide logistique, l’aide administrative, etc… Vivant en pavillon avec terrain, le plus évident a donc été famille d’accueil.

Et maintenant?

J’ai longtemps écrit et ré écrit cet article, cherchant les bons mots pour parler de chaque pensionnaire…..

Wouahhhh! mais c'est Vulcain!
Vulcain, deux mois à partager sa vie.
Là j'suis au rugby, c'est mon copain Nolan qui joue! Vas-y! plaque-le! te laisse pas faire!
Haustin, avec lui aussi, plus de deux mois ensemble.

…..et  de chaque rencontre que Chow au Cœur m’a offert….

ChanSi
ChanSi, en transit pour une semaine
Diablo
plus tard son copain Diablo, en transit quelques nuits…

…mais je me suis résigné à ne pouvoir y parvenir: chaque histoire est différente, chaque rencontre est un moment de notre vie particulier qui nous a marqués, ma famille et moi.

Lion
Lion, un bref transit.

Chaque séparation avec l’un de nos protégés étant comme une petite souffrance ou nous nous disions à chaque fois « laissons la place à un autre » en sachant pertinemment qu’un jour ou l’autre, nous craquerons sur l’un ou l’une d’entre eux. C’est surement pour ça que ma fille est souvent venue avec moi pour accompagner nos pensionnaires au moment de leur départ.

Ginger
Ginger, récupéré en urgence, pour une durée indéterminé et adopté au bout d’un mois.
Danko
Danko, arrivé d’Espagne par un petit matin glacé et resté parmi nous un peu moins d’un mois.

L’association m’a demandée de faire un article pour raconter notre histoire de FA, je suis incapable de la raconter mais dites-vous une chose:  j’ai toujours un sourire en coin quand je repasse les photos des différents voyageurs qui ont fait halte chez nous, mais ces moments sont les nôtres et je ne peux que vous inciter à donner un peu de votre temps et de votre amour pour vivre les vôtres.