15 juin:
Koda nous emmène faire un tour dans sa (s)Koda …
16 février: » Koda joue de plus en plus.
Il apprécie les balades en forêt, hum ça sent bon !

20 janvier 2022:

10 décembre:
1ier décembre:
27 novembre:
Premières nouvelles de Koda dans sa famille pour la vie.
« Koda est un adorable Chow. Nous sommes très heureux tous les trois.
Grandes balades dans la matinée en forêt ou autres circuits. Balade plus courte dans l’après-midi. Si le temps est un peu humide.
Pas de rencontre de chat pour le moment.
Novembre 2021
Koda a 18 mois.
Il est né quelque part en Hongrie en février 2020 et il est arrivé dans une animalerie pile poil lorsque les humains s’ennuyaient chez eux.
« Et si on prenait un chien? » on a le temps de bien s’en occuper. » fut certainement la réaction de ses acquereurs.
Car attention! que les choses soient claires: en 8 ans d’existence nous n’avons jamais eu affaire à quelqu’un qui avait acheté son chien avec l’intention de nous le confier quelques années après, ils sont presque tous arrivés avec des dodos, des doudous, de bonnes croquettes et une quantité de shampoings et autres produits d’hygiène (en général peu utilisés d’ailleurs mais l’intention était bien là).
A l’origine de l’arrivée à l’asso de tous ces chows de quelques mois à, disons 2-3 ans, il y a toujours un manque de projection, un manque de réflexion. Quelques exemples des raisons qu’on nous a servies?
– on est seul, un chien faisait du bien et on n’imaginait pas qu’on allait trouver un(e) partenaire de vie qui ne voudrait pas du chien, ou serait allergique, ou dont le propre chien ne supporterait pas le chow.
– On a trouvé un job qui laissait du temps mais ce n’était qu’un CDD non renouvelé. Misère! combien de chows vont nous arriver lorsque le télétravail sera passé de mode …. Ah non, pardon, « ça durera toujouuuuurs, c’est troooooop bien pour la planèèèèète, c’est l’aveniiiiir« ….
– On a déjà l’âge de vivre avec ses souvenirs sans s’en tricoter de nouveaux mais on veut se faire un dernier plaisir égoïste, on prend un chiot qu’on est trop instable sur les jambes pour sortir, ou les yeux peinent à distinguer le jour de la nuit, et il vit là, entre le lit médicalisé et la petite cour, sans autre ouverture d’esprit que le passage de l’aide à domicile…
– Un classique: « je me suis séparé(e) et je dois déménager en appart, il va être malheureux » qu’on peut traduire par « On a toujours laissé notre chien en liberté dans le terrain, on n’a jamais eu le temps de le promener, en appart je ne pourrai pas éviter de le sortir, je n’en ai pas le temps« . Et c’est vrai! Mais pourquoi prendre un chien si on ne partage pas au moins avec lui une balade quotidienne? Un chien n’est pas une décoration de jardin.
– Et puis la perle, entendue une fois: « On m’a offert mon chow pour ma réussite au Bac mais là je suis étudiant, je vis dans 12 m2, il grossit, je ne peux pas le garder« .
Mais bon sang! Un peu de réflexion! un peu de projection! Il révèle quoi ce comportement? La pure satsfaction de l’envie du moment, comme lorsqu’on craque pour un pull vu dans une vitrine et que finalement on le porte deux fois, ou même pas du tout, avant de le jeter? Désolé, on ne fait pas ça à un être vivant, quitte à ce que sa propre vie prenne un autre cours, on assume ses choix jusqu’au bout, on ne compte pas toujours sur les autres, la famille, les assos ou les services sociaux. Etre adulte, c’est aussi être capable de se refreiner dans ses envies. Attendre.
Bon, positivons.
Au moins ces chiens qui nous arrivent ainsi n’ont pas eu le temps d’être trop négligés et s’ils ont des fragilités ont peut encore y remédier.

Koda va bien.
Un peu maigrichon mais c’est encore un ado auquel il reste à s’étoffer.
Deux hots spots sur le dos mais le reste de la peau est sain. On nous a parlé d’humidité dans la maison, peut être… Peut être des puces aussi au vu de la localisation sur les hanches. Rappelons qu’il suffit d’ UNE puce pour déclancher un hot spot si le chien est allergique aux piqûres de puces (DAPP), traitez toute l’année pour éviter d’avoir un chien mité et mal dans sa peau.
Des noeuds, surtout derrière les oreilles mais Koda se laisse brosser, ce n’est vraiment pas une catastrophe.
Le principal, c’est la gentillesse de Koda qui a fait plusieurs centaines de km sur la place du passager, roulé en boule sur le siège.
Aucune méfiance, aucune agressivité, aucune agitation.
Koda est bien dans ses pattes, physiquement et moralement.
Et Koda était attendu par une super famille de chowistes, un couple qui a pris conscience que les chows « aussi » sont abandonnés , que ces abandonnés ont eux aussi été de magnifiques peluches et que la période « peluche » dure peu. Trop peu pour qu’elle guide l’envie de vivre avec un chow.
L’envie de vivre avec un chow, c’est autre chose que de s’arrêter à l’aspect du chiot. L’envie de vivre avec un chow c’est aimer son caractère de chat, sa prestance…
Parmi tous ceux qui s’attachent à l’aspect du chiot, combien le largueront, sous des pretextes divers, lorsqu’il aura atteint sa maturité? Oh! on nous dit toujours que c’est toujours « la mort dans l’âme » et c’est certainement vrai; alors si vous voulez éviter de souffrir, un conseil: abstenez-vous! Remettez à plus tard.
Depuis dimanche soir tard, Koda vit dans sa nouvelle famille.
Koda: »Tout va bien. Le trajet s’est bien déroulé, je me suis couché sur la banquette. Arrivé à la maison, visite nocturne du jardin et comme les voyages ça creuse, j’ai dîné, puis petit tour encore dehors. Ensuite découverte des pièces de la maison.
Nuit courte et calme. Petit déjeuner avec mes nouveaux parents. Hum! j’aime le fromage de par ici! Un peu de brossage aussi, ça m’a bien plu.
Fin de matinée, balade et découverte des odeurs , rencontres sympathiques de deux chiens, un peu trop bavard les maîtres.

Retour à la maison pour un déjeuner filet de dinde et croquettes. J’avais trop faim. Maintenant, petite sieste.

Je sens que je vais bien me plaire dans cette nouvelle vie; Dans quelques temps j’aurai complètement oublié ma première famille mais aujourd’hui je vous fais de grosses léchouilles, parceque je sais que vous m’avez aimé et que la décision de continuer sans moi n’a pas été facile à prendre.