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Shoushoune, rebaptisé Lowy

Mars 2023:

Nous écrivons « Mars 2023 », mais nous aurions aussi bien pu écrire février 23, date de son adoption,
Ou même octobre 22, date à laquelle il nous a été confié.
Ou encore février 22, date à laquelle nous aurions  pu le récupérer, en même temps que l’une de ses compagnes d’infortune. Mais sa propriétaire de l’époque avait préféré lui donner un destin de chien d’élevage en le cédant à une consœur. Il est vrai que Lowy pouvait trouver preneur, il n’était pas aveugle, lui…

C’est donc en octobre que nous sommes allés récupérer Lowy, qui ne s’appelait pas Lowy, au fin fond d’une campagne française.
« J’ai jamais accroché avec ce chien qui m’a mordue lorsque  j’ai voulu le mettre dans le kennel le jour où je suis allée le chercher. Ce serait bien que vous veniez le chercher assez tôt le matin, avant que je le lâche dans  le parc de détente, vers 8h,  car ensuite j’ai beaucoup de mal à le faire rentrer dans son box. Et je préfère vous prévenir de faire attention, il n’est pas sociable envers ses congénères, il m’a attaqué une femelle. C’est pour ça que je m’en sépare, avant qu’elle le tue car si elle s’énerve, il fera pas le poids. »

Voilà le décor planté.
La nuit passée à l’hôtel afin d’être sur zone dès 8h aurait pu ne pas être sereine, dans l’attente de la rencontre avec ce chien présenté comme difficile, mais le WE avait été fatigant et l’arrivée tardive, de plus la première « ex » nous avait parlé de lui (lors de la description du « cheptel » dont il était question qu’on  la débarrasse en urgence) comme d’un chow sympa avec l’humain et sociable avec ses congénères… C’est vrai qu’ à l’époque  il avait 9 mois, 16 maintenant, et les expériences pas forcément positives avaient pu le changer… Certes, sur une vidéo récente on le voyait se laisser brosser sans que l’éleveuse ne prenne de précaution particulière…  mais il la connaissait bien maintenant… Bon, inutile de trop penser,  dans quelques heures on serait à pied d’œuvre et longue la route du retour, autant dormir… A Dieu va!

Le lendemain, 8h. Lowy. 16 mois.

Hé! tu t’es trompée de photo, là c’est moi MAINTENANT!

L’éleveuse lui a déjà passé un harnais. D’un commun accord nous décidons de ne pas le changer, je lui laisse celui que j’ai apporté en échange. Elle  prend Lowy à bras le corps pour le mettre dans le coffre, il semble plus peureux et résigné qu’agressif….
Les heures de route vers le Chowpôle se passent bien, Lowy reste couché, de tout le trajet je ne verrai pas une oreille.
Tiens, voila l ‘occasion de vous parler des « co-voits ».
Dans les faits, autant que possible, nous transportons les chows au cours d un seul et même trajet, parce que changer un chow de voiture, lorsqu’il ne connait aucun des deux conducteurs, c’est souvent épique: le chow panique de se retrouver sans repère dans un environnement inconnu et le risque qu’il se dégage de son collier ou de son harnais est grand.
Autant le dire, nous parlons d’expérience et n’avons aucune envie que cela recommence.
Il n’est pas non plus question de « s’arrêter toutes les 2h pour lui faire faire pipi » comme le croient les novices. Même problématique que pour changer le chow de voiture. Il faut se mettre à la place du pauvre animal qui laisse tout derrière lui, voix, odeurs, logis, pour plonger avec un(e) inconnu(e) dans un monde inconnu…
C’ est juste de l’empathie et du respect envers l’animal.

Lowy, 16 mois

Revenons à Lowy.
Nous avons pris soin de faire le plein pour ne pas risquer de le réveiller s’il venait à s’endormir, bercé par l’uniformité de l’autoroute. 5 h après son départ il se retrouve au Chowpôle, dans le studio mis à sa disposition.
Un intérieur, un extérieur bien clôturé.
Lowy découvre l’extérieur et ne manifeste aucune envie de rentrer.
Il ne fait pas encore froid en octobre, la porte reste ouverte, de jour comme de nuit. 8 jours, 15 jours….

Charly et Gaston vont le voir plusieurs fois par jour ensemble ou tour à tour. Lowy ne manifeste jamais aucune agressivité. De l’autre côté du grillage Louki fait le kéké. Lowy s’éloigne, Lowy ne cherche pas à se mesurer, Lowy ne cherche pas les ennuis. Attendons. Parfois il faut des semaines pour qu’un chien révèle sa vraie nature.

En attendant Lowy découvre……. la Vache qui Rit., l’arme fatale pour amadouer un chow chow.
D’abord on la pose sur les croquettes.
Ensuite on tente de la donner à la main. Souvent ça ne fonctionne pas, le chow regarde de loin, méfiant. On la pose ostensiblement sur les croquettes, on s’en va. On recommence. Parfois souvent. Et puis un jour il avance timidement, on suspend son souffle, un coup de langue, la Vache qui Rit tenue du bout des doigts tombe, on s’éloigne. Le chow n’attend pas que l’on ait disparu pour venir se régaler.
Des moments pareils ce sont nos petites victoires, nos petits moment de bonheur, pour un peu, on pleurerait….

15 jours, 3 semaines encore. Lowy vient dans le bureau qui jouxte le studio, il a découvert les gratouilles, trouve que c’est bon. Il plonge son beau regard intelligent et sensible dans le notre, un regard un peu désespéré, un regard en quête d’amour , un regard qui  implore:

« Dis, c’est toi qui va m’aimer? »

« Non mon Lowy, ce n’ est pas moi, moi je ne peux pas car il y a beaucoup de petits chow chows comme toi, qui attendent, mais je te promets, je te jure, que je vais t’apprendre à faire confiance en l’humain et que je te trouverai la meilleure des familles. »
Ah! je n’ai jamais écrit qu’on ne pleure pas parfois un peu, les yeux dans les yeux, les lèvres sur la truffe tendue, confiante.

Lowy accepte aussi de se faire faire beau par Caroline et Leslie.
Baignoire. Pulseur.

Lowy a été très coopératif, très sage, très gentil, car en confiance. Pourtant toutes ces manipulations, il ne les connaissait pas.

C’est surprenant, mais pas désagréable…

Dans la semaine se sera vaccination et castration.
Et l’arrivée de deux chowpains, Yin et Yang,  qui va redistribuer l’espace; Lowy leur laisse le studio et découvre le grand extérieur, avec Lowen qui lui se balade sans restriction puisqu’il rentre de lui même dans son chez lui lorsqu’il a assez vadrouillé.
C’est aussi ce que fera spontanément Lowy, c’est ce que font en général nos pensionnaires, ils se baladent à satiété et rentrent dans l’espace qui leur est imparti retrouver leur confort.

Chez Lowen

Aucun problème avec Lowen.
Aucun problème avec Yin et Yang qu’une simple barrière enfant sépare de lui.
Décembre est le mois du bonheur pour les chows en FA au Chowpôle, tous se baladent ensemble, tous mangent ensemble, Gaston, Charly, Canisse se joignent à eux. Un moment de grâce.

Non, décidément Lowy n’est pas agressif, il a au contraire trèèèèès peur d’être agressé: avant de sortir de son espace privé il regarde ostensiblement à droite et à gauche pour vérifier que Louki n’est pas en liberté. Il faut le lui montrer, vautré sur son balcon, pour qu’il  accepte de sortir.
On se demande tout de même ce que Lowy a pu vivre pour être aussi craintif? …. peut être les bagarres de chiennes dans sa première famille?
Quoi qu’il en soit, nous pensons que Lowy est prêt à être adopté et nous recherchons pour lui une famille tranquille, en pavillon, avec un(e) chow débonnaire….

Hélas.
Nous vivons trop solitaires au Chowpôle en cette fin d’année 22 et une expérience  de rencontre avec des candidats à l adoption rend évident que Lowy n’est à l’aise qu’avec les personnes qu’il connait. Oh! pas d’agressivité! mais un net recul, queue basse, dos vouté, grognements « j’te connais pas t’approche pas!« .
Tentative de promenade commune et panique dès le portail passé. Lowy se planque dans les jambes qu’il connait au passage de la seule et unique voiture qui passe durant ces 20 mn de balade
Il va y avoir encore du boulot!
Un boulot de sociabilisation  que nous ne pouvons pas faire,  habitant en rase campagne et faute de temps.

C’est ailleurs que Lowy va continuer son apprentissage du bonheur qu’on peut découvrir auprès d humains attentifs et aimants.
Et habitant en ville.

Cap au sud! Lowy fera ses classes chez Tiny dont les heureux parents, Muriel et Eric, se sont proposés pour nous aider.
Ah! les rencontres à l’occasion de la journée mondiale de chien à Hyper U La Rochelle, ça mène à de belles réussites!

Avec Tiny

Car Lowy a été une belle réussite grâce à ces bonnes volontés qui l’ont sorti du désert affectif et intellectuel où il stagnait depuis sa naissance, lui tellement plus intelligent, tellement plus affectueux, tellement plus intuitif  que ceux qui l’ont « possédé ».


Du premier élevage, celui qui l’a fait naitre, nous ne savons rien, si ce n’est que sur une portée de 5 chiots, nous en avons déjà récupéré deux, dysplasie hanche/coudes pour le premier. Dysplasie des hanches probable pour Lowy. Nous n’avons pas fait de radio, nous n’avons pas à en faire, même les éleveurs n’en font pas sur les reproducteurs alors qu’ils commercialisent les chiots.
Du deuxième élevage, nous savons les bagarres incessantes entre les chiennes en chaleur, parce qu’on ne s’improvise pas éleveur et qu’il y une sacrée distance entre les images destinées aux réseaux sociaux et la réalité: il ne faut pas croire que les réalités de l’élevage se résument aux photos que l’on fait des jolis chiots affublés de nœuds  de couleur dans un panier d’osier.
Le troisième élevage n’est pas à blâmer dans la vie qu’y a connu Lowy. C’est un élevage, avec les contraintes et le travail que cela impose et qui ne laisse pas de place pour l’épanouissement de chaque chien. Voilà tout.
« Elevage familial »,  on ne l’est pas lorsqu’on a plusieurs dizaines de reproducteurs, c’est la réalité des faits. Tous les autres discours sont tenus à des fins commerciales à destination d’un public qui a envie d’y croire pour se donner bonne conscience en achetant un chiot.

Lowy, en compagnie de Tiny et grâce à Muriel et Eric a carrément découvert la vie de chien de famille:

  • timidement il a appris à dormir la nuit  dans la chambre, d’abord dans le couloir,  puis à côté du lit car Tiny l’a permis.

  • Partage des jouets, car Tiny veut bien…

– Partage des friandises, car Tiny autorise…
Muriel dira de Lowy qu’il est un gentleman, jamais il ne contrarie une dame.

Lowy a appris qu’ on peut recevoir des visiteurs et qu’il n’y a  pas de quoi filer à l’autre bout du jardin, la queue entre les pattes.


Lowy a aussi appris que de bonnes choses tombaient des assiettes.

Et surtout, surtout! ce que Lowy a appris, c’est le plaisir des balades! C’était la mission numéro 1 de Muriel et Tiny et elles l’ont remplie à la perfection, en progressant dans la difficulté:
– d’abord l’écoute des bruits de la rue depuis la cour de devant la maison.


– puis les balades  à des moments de calme

– une destination tranquille: le centre équestre.

 

– Et plus les difficultés sont allées crescendo , la rue et les voitures, les sorties d’école…. jusqu’ au dimanche après midi dans un jardin public!!!!! A l’aise Blaise!…. Heu, pardon, Lowy!

 

Cet entrainement à la vraie vie a duré encore deux mois, les deux premiers mois de l’année.
Et Lowy a été réellement prêt pour voler vers son destin de chow heureux.

 

Nous lui avions fait une promesse, les yeux dans les yeux, lèvres sur truffe, mains dans les poils « On te donnera la plus belle des vies mon Lowy, avec la plus gentille des familles« .

C’est auprès de Raëlie que se concrétise cette promesse de bonheur.
Raélie et juste ses trois mamans, parce que les hommes ravivent des souvenirs de mal être et de cris.

Juste nous, pour toujours

Raélie et son vaste espace de jeux lové dans une jolie campagne, pour courir à perdre haleine. et espionner le calme voisinage.

Tu vas voir, il sort toujours à la même heure.

Raélie et sa bonne humeur qui fait oublier le temps des chiennes en chaleur qui se battent pour calmer leurs nerfs à fleur d’ovaires.

Le premier soir Lowy n’a pas voulu rentrer « J’vous connais, j’ai peur« .
Mais plus de 4 mois en FA  ont donné à notre gros Lowy (il a pris 8 kg, certainement de gras mais aussi de muscle) des clés pour comprendre le monde des humains et aux humains des clés pour le comprendre
Lowy est devenu accessible via les promenades qu’il apprécie tant désormais.
Lowy est devenu accessible via les gourmandises que les 2 pattes distribuent.
Lowy est devenu accessible via ces expériences successives de bienveillance et de tendresse qui pansent les plaies de l’âme.

Finie la galère!

Désormais Lowy est chez lui, à l’aise.

A 2, c’est mieux

En emmenant Lowy vers sa famille pour la vie c’est un sentiment de légèreté qui nous animait, celui de la promesse tenue, celui du devoir accompli: Lowy roulait vers le bonheur!

Je t’aime

 

 

 

Max le second

22 Mars 2023

Justine et Pierre habitent un pavillon à la périphérie d’une ville moyenne de province. Justine et Pierre ont la même vie que beaucoup d’entre nous, des enfants, un jardin, un travail, un chien.

Le chien, c’est moi

Tous les jours, pour aller travailler, Justine se fait jolie, se maquille, se coiffe, elle aime que les gens aient une bonne image d’elle. Pierre aussi, il veut que ses collègues l’aiment, il travaille dur pour ça. Et le soir arrive, ils rentrent, font les devoirs avec les enfants, le diner, la vaisselle. Puis tout le monde va se coucher.
Oups, on a oublié de nourrir le chien. Pas grave, on le fera demain matin. Dormons tranquilles.
Le matin, c’est la course, lever les enfants, les préparer, être à l’heure pour l’école, le bus, le travail, les embouteillages.
Oups, on a oublié de nourrir le chien. Pas grave on le fera ce soir.
Aujourd’hui, il fait beau, Justine et Pierre rient avec leurs collègues, les enfants s’amusent dans la cours de récré de l’école. Tout le monde est bien propre sur lui, et heureux.

Pendant ce temps là, Max est en train de crever en silence dans la cave de leur pavillon de banlieue. Parce que Max est nourri quand on y pense -pas souvent-, sorti 1h par jour attaché à une chaine plus lourde que lui, d’environ 1 mètre de long. Sinon Max fugue, vous comprenez.

Oui on comprend, ce vilain Max aurait tord de vouloir fuir l’endroit paradisiaque où il vit. 7 ans durant. C’est long, 7 ans.
Mais Justine et Pierre, eux, ils ont leur petite vie tranquille, maison, travail, enfants. Pas le temps de promener le chien, pas le temps de le nourrir.  Justine et Pierre sont ce qu’on appelle des ordures.

T’as raison!

Parce que Max a ému une voisine qui l’a aperçu plusieurs fois attaché dans le jardin, Max a pu être sauvé. Merci à cette dame, qui elle a un cœur, et qui n’essaye peut-être pas de paraître pour ce qu’elle n’est pas devant ses collègues. Les couches de maquillage et les vêtements bien repassés ne masquent pas la pourriture qui se cache dessous.

Max a déjà oublié ces gens qui ne méritaient de toutes façons pas qu’il les aime.

Max reprend du poil de la bête, au propre comme au figuré, d’abord nourri en fractionné pour ne pas risquer la torsion d’estomac.

Puis ce sera les friandises qu’il découvrira, puis les yaourts.

Max et le yaourt

Mais aussi le toilettage, avec les mains qui rendent beau, et qui passent et repassent sur la peau comme une caresse.

Puis le véto, qu’il n’avait jamais vu depuis ses primo vaccinations de chiot, effaré par son état et sa maigreur, qui décidera de pratiquer en urgence la castration. Car Max, à force de dormir sur du ciment, a une terrible inflammation des testicules qui sont à vif.

on a mal pour toi mon Maxou

Aujourd’hui, la convalescence de Max est terminée, tous les jours il prend du poids, nourri à satiété et avec des petites gourmandises à coté.
Max et les gateaux apéro

Quand on a rien, on est pas difficile quand on nous donne un peu. Alors Max n’est pas très exigeant, il veut JUSTE qu’on l’aime et qu’on lui donne des oreilles de cochon et autres friandises.
Max et les friandises

Qu’on prenne soin de lui, qu’on le promène, qu’on le caresse, et qu’on le caresse encore. La vie normale d’un chien qu’on aime.

Max se roule

Ses humains, il les imagine en forme de cœur, grand ou petit, il sait juste qu’ils ont 2 pattes et un cœur. Max a un peu peur des hommes, il faudra être patient avec lui et l’aider à trouver la confiance.
Max est un amour de chien, il sera un parfait chien de famille.
Viens Max

En pleine santé, il pourra vous accompagner partout où vous lui ferez le plaisir de l’emmener.
Max veut jouer
Il pourra vivre avec une chienne, nous éviterons les mâles et les chats.
Prêts à faire de Max le Second votre prince? C’est par ICI!

Max sourit

Maÿko

Mars 2023

Maÿko est au Chowpôle depuis un peu plus d’un mois.
Le 11 mars il a fêté ses 4 ans.

Attention: ne pas s’arrêter à son jeune âge et à sa magnifique fourrure ( cinnamon de surcroit…… ) pour candidater à son adoption, genre « Il est trooooop beau, je le veux, c’est d’un chow comme lui dont je rêve« .
Certes, Maÿko est un chow extra, que nous prenons plaisir à retrouver au matin et qui nous tient compagnie au cours des nombreuses heures que nous passons au bureau, certes on pu dire que Maÿko a de l’humour, qu’il est joueur, espiègle… mais il n’est pas à mettre entre toutes les mains.


C’est sans la prise de contact que Maÿko necessite un certain doigté. Et ce n’est pas parce que vous avez déjà eu des chows que Maÿko est un chow fait pour vous.  Nous avons presque envie d’écrire AU CONTRAIRE.
Au contraire car vous avez en tête  le chow mignon qui va vous lécher le visage en se trémoussant d’aise,  parce  que votre chow faisait ainsi.
Or Maÿko vous accueillera mal.
Voilà qui est dit.

Si vous candidatez à l’adoption de Maÿko il vous faut être prêt à ne pas lui sauter au cou sous prétexte qu’il est beau, qu’il a été abandonné,  ou principalement parce que VOUS avez envie d’affection.
Lui ne vous connaitra pas encore et vous fera savoir très vite – et d’un ton péremptoire!-  qu’il convient de garder vos distances.
Et son regard clair n’est pas aimable lorsqu’il dit « casse-toi pauv’ con! »
Mais ce n’est qu ‘une question de 2 ou 3 jours. Une prise de contact au cours de laquelle, évidemment, nous vous accompagnerons, en vous disant ce que vous pouvez faire et surtout, ce que vous ne pouvez pas faire.
Voyez ci-dessous cette vidéo avec Adrien venu passer quelques jours de vacances. En 48 h Maÿko et lui étaient amis!

Petit à petit Maÿko se détend et, si comme tout être vivant il a des défauts Maÿko a aussi énormément de qualités qui le rendent très agréable à vivre.
Par exemple il sait rester seul sans angoisse, sans aboiement.
Dehors il a beaucoup de rappel et mis à part 15 à 30 mn par jour au cours desquelles il prend plaisir à courir, le reste du temps il aime être dedans et regarder par la baie vitrée; au Chowpôle il a un exterieur privatif de quelques centaines de mètres carrés dont il ne profite pas vraiment.
Maÿko aime aussi le brossage.

 

Il est sage en voiture.
Il ne tire pas en laisse.
Il prend très délicatemrnt les friandises, sur la vidéo ci-dessous il prend dans la bouche.

Tout ce que nous sommes parvenus à faire avec Maÿko, Sandrine, Adrien, Alain, Sylvie, vous pouvez fort bien y arriver car nous ne sommes pas des magiciens, notre seul talent, tout âge et tout sexe confondu, c’est de savoir laisser du temps au chien; Du temps, ce n’est pas  2 h, ce n’est pas 1 jour. Nous lui laissons le temps dont LUI a besoin et peu importent nos envie de la caresser, de le toiletter, de l’emmener  nous faire admirer en ville  ou découvrir la naissance du printemps en forêt. Respecter le chien c’est faire passer ses craintes de pauvre chien en perte de repères avant ses propres envies d’humain auto-centré.
Respecter le chien c’est évoluer à son rythme et ne pas le contraindre à se plier à nos attentes.

Vous vous sentez prêt à écouter les consignes pour réussir l’adoption de Maÿko?
Vous rêvez vous aussi de pouvoir jouer avec lui, plonger vos mains dans sa somptueuse fourrure et votre regard dans le sien?
Si vous n’avez pas d’autre chien, mâle ou femelle, si vous n’avez pas de chat, si vous ne vivez pas avec vos rongeurs en liberté dans votre pièce de vie, si vous n’avez pas d’enfant, si vous n’avez pas trop de passage à votre domicile car Maÿko a et aura toujours du mal avec les inconnus, alors le formulaire de demande d’adoption est ici.

 

Stalown, rebaptisé Storm

19 mars:

Maud: « Hier nous étions sur la plage avec Storm et un berger australien. Ils se sont amusés comme des fous, toujours en laisse bien sûr et, ce matin, nous sommes allés faire un tour au port et j’en ai profité qu’il se soit posé de 30 secondes pour faire cette photo. »

13 mars:

Maud: « Storminou est un jeunot, il a détricoté un pull qui séchait à hauteur de son nez cet idiot et il pique toutes mes pommes de pin et les jette en l’air….. »

Retour de balade et repos sur la terrasse pour Storm.

 

Mars 2023

Non, nous n’accablons pas systématiquement les ex.
Bien au contraire, certains ont toute notre sympathie, parce qu’ils ont réellement aimé leur chow, parce qu’il a été soigné, toiletté, bien nourri. Ces chows là arrivent chez nous après de longs échanges, avec leurs affaires bien propres,  un dernier coup de brosse, des croquettes pour la transition,  leurs vaccinations en ordre, et leurs papiers soigneusement classés.
Non nous n’accablons pas systématiquement les ex, car personne n’est à l’abri de faire de mauvais choix.
Tel a été le cas pour la maîtresse de Stalown.

Stalown, c’est moi

Son Stalown, sa maîtresse l’avait soigneusement choisi dans un des meilleurs élevages roumain.
Elle avait attendu LE beau mariage, celui qui lui garantirait (autant que faire se peut, on parle d’êtres vivants) un chow sans surtype et sans tares.
Elle lui offrait l’espace pour s’épanouir physiquement et de la présence pour se construire mentalement.
Elle lui offrait aussi des copains, des filles et des garçons pour qu’il vive aussi pleinement sa vie de chien.
Et c’est là que le bat a blessé….

Ah mais j’porte pas d’bas?!

Lorsque Stalown est devenu ado, un ado de 8-9 mois, magnifique, sans entropion, sans voile du palais, sans dysplasie hanche/coude, sans problème de peau…. autant dire un chow chow en bonne santé comme on n’en trouve pas beaucoup… Eh bien Stalown s’est pris de détestation pour l’eurasier de la famille, âgé de 7ans.
Leur maîtresse a tout tenté, pour finir par les séparer constamment… pas facile à vivre lorsqu’on rêve d’une belle entente, d’une vie idyllique entourée de ses amours….
Peu a peu l’idée de devoir se séparer de Stalown a fait, cruellement, son chemin…

Y’s’trame un truc…

La dame n’envisageait pas de ne pas gérer elle-même le placement de son chow chow d’amour.
Ce n’est pas la première fois que nous entendions cela, on peut le comprendre car c’est difficile de déléguer cette délicate mission: la recherche d’une nouvelle famille pour l’animal qu’on aime, qu’on a voulu, attendu, serré chiot tout contre son cœur.
Hélas, la tentative pour confier Stalown a un soi-disant « connaisseur » de la race s’est soldée par un échec; le monsieur connaissait certainement ses chows, mais absolument pas la psychologie d’un chow de famille qui perd soudainement ses repères.
Au bout de 8 jours, la maman de Stalown est allée le rechercher.

C’est après avoir recommencé à vivre quelques semaines de bagarres et de séparations qu’elle s’est décidée à nous appeler.
Direction chez Sophie, qui à ce moment là, accueillait Queeny et Réiko, une autre fifille dont nous vous parlerons bientôt.
Entre les 3 chows cela s’est tout de suite bien passé.

Yes!!! on s’aiiiiime!

Certes Stalown est un grand timide, les bruits le font sursauter, les gens lui font peur… mais qui résiste à la Vache qui Rit et aux plaisanteries de Sophie?  Pas Stalown en tous cas qui en quelques jours est devenu son meilleur copain.

 

Mais être FA n’est pas une question de feeling avec son protégé, même si on est bien conscient d’avoir la chance d’ accueillir le plus parfait des chows,  c’est un devoir envers l’asso de mettre ses compétences et son cadre de vie au service des chows qui lui sont confiés.
Stalown, tout facile qu’ il est, pouvait aller ailleurs, chez des gens en ville et en appart, comme Sanja et Ilija par exemple, alors que Sophie est en campagne et peut accueillir des chiens plus difficiles, des chiens que leur gangue de crasse rend nauséabonds, impossibles à mettre dans un ascenseur, des chiens traumatisés qui seraient incapables de balader sur un trottoir….

Moi j’ sens bon😊

Voilà donc Stalown dans les Alpes, avec Iris.

on s’aime déjà

Répétons-le encore une fois, pour un chow un peu timide, rien ne vaut l’accumulation d’expériences positives pour modifier son comportement.

Stalown, chez Sanja et Ilija a été à l’aise presque tout de suite.

Stérilisé par le véto de Sophie, évidement à jour de ses vaccins, fourrure nickel, il n’était en FA que pour attendre sa famille pour la vie.

 

T’étais pas obligée de me baigner Sanja!

Un point très important pour Stalown, c’est sa compatibilité chats, point souligné par sa première famille et vérifié chez Sophie.
Et Florine est décédée.

J’sens qu’il y a un projet de mariage dans l’air..

Sur la pointe des pieds nous avons suggéré à Daniel que continuer à aimer n’est pas trahir, surtout lorsqu’on a tout fait pour donner la plus belle des vies et soigner jusqu’au bout du bout une pauvre chienne de plus de 10 ans qui avait suscité plus de compassion que d’envies d’adoption.  Florine!….. Nous avons eu les dernières photos, intimes et donc non publiées, visage qui s’éteignait contre visage qui soutenait, comme si l’amour pouvait insuffler la vie…

A l’asso, nous avons tous été heureux que Daniel accepte ce cadeau.

C’est bien ici aussi.

Car Stalown, petit chow chow  sans pathologies, ni physique, ni morale, sans lourd passé, Stalown, petit chow parfait, est un vrai bonheur pour un connaisseur de la race, un cadeau.

C’est moi le kdo?

Et nous sommes heureux aussi de savoir que ses journées se dérouleront auprès d’ humains présents et aux petits soins, avec des copines pour « causer chien » … et avec des chats! Car même si pour le moment Maud n’a qu’un chat, d’autres arriveront, c’est certain 😉

Sont où les chats?

C’est vendredi que Stalown a fait la connaissance de Daniel et de Simply.  Évidemment tout s’est bien passé.
Daniel était arrivé avec un nouveau nom en tête pour Stalown: il s’appelera Storm, apparemment ça lui convient…
Tous les 3 sont repartis samedi en respectant bien les consignes maison: on fait le voyage d’une seule traite pour limiter le risque de stress et éviter que le petit nouveau, en perte de repère une fois encore, ne panique et se mette à cavaler sur l’aire d’autoroute.
Nos conseils sont le fruit de l’expérience, des expériences des uns et des autres, Daniel le sait et nous fait confiance, reconnaissant d’ailleurs que Storm a un fond craintif et que qui dit crainte dit risque de comportement inapproprié.

J’ai même pas eu peur tout contre Simply, j’l’aaaaaime!

Quelques heures après Storm découvrait son nouveau chez lui, la plage et les chemins dans les pinèdes.

Le lendemain il découvrait Gao et Kiss au cours d’un déjeuner familial.

Eh les filles, j’vous plais?

Suivi de balades.
Balades, balades, encore des balades.
De l’attention.
Des caresses.
Des soins vétérinaires lorsque cela s’imposera, dans très longtemps on espère.

J’ai plus peur de papa

Nous avons une pensée pour la première maîtresse mais nous sommes certains de pouvoir l’assurer que celui qui restera toujours « son » chow chow très aimé vivra dans une merveilleuse famille d’authentiques amoureux des chows.