Alix et Iris

« Être famille d’accueil chez « Chow au cœur »

Cela faisait plusieurs années que je réfléchissais pour avoir un chien mais pas n’importe quel chien, je voulais un « chow chow » pour son caractère très indépendant et fidèle. J’ai donc cherché partout sur internet et j’ai trouvé cette merveilleuse association en 2014 « Chow au Cœur ».

J’ai d’abord suivi l’association via les réseaux sociaux. C’est en fin d’année 2017 que j’ai sauté le pas et donc contacté l’association car je voulais absolument adopter un chien.

Une semaine après avoir fait ma demande sur leur site internet, Sylvie (la co-fondatrice de l’association) m’a téléphoné. Elle avait une femelle chow chow à me confier d’urgence en famille d’accueil car elle ne s’entend avec aucun chien. J’accepte sans hésitation sa proposition, c’est pour moi l’occasion de tester la vie avec un chow chow.

Sylvie a organisé une rencontre afin de faire le lien plus facilement entre moi et cette femelle.

Tout au long de ma première expérience de famille d’accueil, Sylvie et Sophie (un autre membre de l’association) ont été très disponibles à tout moment lorsque j’avais des demandes (que dois-je lui acheté comme nourriture ? soin ? antiseptique ? antipuces ?). Tout y est passé !

L’association a été extraordinaire, j’ai rencontré des gens à l’écoute, bienveillants, ne pensant qu’au bien-être des chows chows.

Je n’ai pas eu un des chows chows des plus facile. Elle avait peur de tout et surtout des gens mais en particulier des hommes, elle restait recroquevillée dans un coin, elle grognait et était dans l’évitement permanent.

Le rôle de la famille d’accueil est de prendre en charge ces chow chow en toute sérénité, de les soigner, de les brosser, de les apprivoiser mais avant tout de leur redonner confiance envers les humains.

 

Ici, je le fais en multipliant les balades matin, midi, fin de journée et soirée.

Une semaine après l’arrivée de cette chow chow Iris, je ne voulais déjà plus la laisser partir. J’espérais au fond de moi qu’elle ne soit pas adoptée tout de suite. Nous nous étions attachées l’une à l’autre en très peu de temps, un véritable coup de foudre finalement. J’ai bien réfléchit et j’ai décidé au bout d’un mois et demi d’adopter Iris.

Être famille d’accueil, c’est aussi s’attacher au chow chow qu’on accueil.

Il a fallu quelques jours à Iris pour s’adapter à son nouvel environnement. Elle s’est laissée approchée de plus en plus par moi-même et par la suite par ma famille. Je l’ai rassurée, caressée, brossée, nourrie, promenée.

Avoir Iris en famille d’accueil m’a donné envie d’accueillir davantage de chow chow en détresse, des chow chow abandonnés, délaissés voire même maltraités. C’est un sentiment qui vous touche profondément et qui vous prend aux tripes. Cette envie insatiable de vouloir sauver des chow chow. Si je pouvais, j’en prendrais plusieurs mais je veux me consacrer à 100 % un chow chow en famille d’accueil sans pour autant délaisser ma Iris.

Je peux vous dire aujourd’hui sans rougir, cette association et l’adoption d’Iris m’ont sauvée comme j’ai sauvé Iris. Le pouvoir des relations humains/animaux est puissante. Ne la sous-estimons pas !

Chères lectrices, chers lecteurs je vous adresse ce message :

– Avoir un chien, c’est une responsabilité. Tout le monde le sait évidemment néanmoins il faut en avoir conscience, il me semble pertinent de le rappeler.

En effet, il faut le nourrir, l’emmener chez le vétérinaire, le sortir, lui faire des promenades, s’organiser lors des vacances ou weekend, etc. En bref, il faut s’en occuper !

– Adopter un chien c’est accepter qu’il arrive avec son passé, ses habitudes (bonnes ou mauvaises), ses égratignures. Nous devons tout réapprendre ensemble. Mais en finalité, c’est tellement gratifiant de s’apercevoir de tout le chemin parcouru qu’on ne peut qu’être fière d’avoir pu apporter tout ça à notre chow-chow et inversement.

Être famille d’accueil, c’est un engagement supplémentaire. Quand j’accueille un nouveau chien, je n’ai plus UN chien mais DEUX chiens, je ne tiens plus une laisse mais deux laisses en balade. Les repas peuvent être source de conflits également donc il faut s’organiser. Les chows-chows abandonnés ne sentent pas non plus toujours la rose, etc… Mais le plus important est de voir le chow chow qu’on a eu malheureux au début s’épanouir pleinement dans sa famille adoptive et cela en vaut la peine. Bien évidement je suis triste à chaque départ car je m’attache à chacun d’eux. Mais je me dis à chaque fois qu’un chow chow part trouver sa famille définitive qu’il laisse la place à un autre pour être sauvé à son tour.

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