4 octobre:

« Comment tu veux que j’aille sur la terrasse, non non tu peux fermer la porte, 14° maintenant je reste dans le salon. Le froid c’était avant et même je crois que tu as oublié de mettre mon tapis préféré ce matin.
Si si il fait assez froid pour ça !
Signé : Pakito version confortable »

 

27 septembre:

Maud: « Bonjour, avec Kiss aucun problème ils sont amis et il la respecte, tout va très bien.
Je dois avouer que dehors c’est autre chose. S’il joue et court comme un fou sur la terrasse et dans le couloir, dehors non. Il commence à sniffer les odeurs mais dès que quelqu’un approche c’est fini il est en panique. Je ne veux pas le brusquer, on sort donc le matin quand on croise personne à part un joggeur ou des chiens qui se lèvent tôt et là on se balade.
Les autres sorties pour lui c’est opération pipi caca et hop on rentre; dès que la laisse est retirée il se roule sur le gazon, cherche la chatte, va voir si Kissou est là et hop il joue les commères derrière le portail. Il donne de la voix le bougre, il fait féroce.
Que dire, il est heureux comme ça donc on va faire avec pour le moment.
D’ici Novembre on sera parmi les résidents, moins de chiens, moins de monde, on va commencer à travailler un peu sa peur.
Le forcer ne servirait à rien sinon renforcer ses craintes.
En gros il est heureux avec la famille Storm, Scarlett et Kisou mais ne veut rien d’autre
Avec Daniel bof ça passe mais sans plus.
Avec moi c’est fusion et confiance donc c’est très positif.
Pour le reste on verra plus tard.
Il aime manger, finir les quelques grains de riz de Kissou. La terrasse c’est que du bonheur mais les tapis c’est une histoire d’amour. Il rentre la journée fait la sieste et ressort à son gré et s’il pleut il y a la pergola. Donc il fait comme il veut. Il est là pour être heureux et je crois qu’il l’est vraiment.
Voilà…. »

 

 

9 septembre:

Maud: « Pakito s’habitue très bien à l’intérieur.  A l’extérieur il est toujours un peu craintif et expédie rapidement ses promenades.

Gentil avec les chiens et les chiennes, les chats, les humains mais terrorisé par beaucoup de choses.

Pas vrai le profil à survivre plusieurs mois seul dans la garrigue…

Il s’entend très bien avec Kiss.

15 août:

Pakito, Storm et Scarlett s’entendent à merveille.

En route pour la balade.

 

Août 2025.  Incroyable histoire que celle de Pakito!
Un destin exceptionnel pour un rebut d’élevage, un petit chow chow qu’on a renoncé à  vendre  chiot et même à inscrire au LOF car il ne faut pas que ça se sache qu’on produit une ( ou des ) erreurs de la nature, ça pourrait nuire à la réputation de l’élevage, il faut que le  cheptel ne reproduise pas de tare.  « Cheptel », c‘est le mot qu’ils emploient , entre professionnels , pour parler de leurs chiens. Sur FB ce sont les « bébés », entre eux, c’est le « cheptel »….
Alors, certes, on ne l’euthanasie pas, mais on le maintient dans un enclos où il se fait régulièrement bastonner par les autres car les animaux  n’apprécient pas la différence chez leurs congénères.
C’est pas vrai? mais si! cela a même été inscrit sur son livret de santé lorsqu’il a fini par être cédé, à 15 mois: « nombreuses traces de morsures« .
C’est peut être une dernière et violente attaque qui a décidé l’éleveuse à se séparer de Pakito, ça nous l’ignorons.

Pakito, nous le retrouvons à 5 ans sur LBC, avec une histoire abracadabrante à la clé: à deux ans, Pakito se serait enfui au cours de vacances passées dans l’arrière pays varois. Il serait resté deux ans à errer….
Au cours de ces 2 années Pakito aurait plus où moins élu domicile dans un coin de la garrigue, non loin de maisons où les bonnes âmes lui donnaient à manger.
Un jour, blessé, il se serait réfugié dans une cour et on aurait enfin pu l’attraper. Prévenue, sa propriétaire l’aurait enfin récupéré et fait soigner. Pakito avait 4 ans.

Las! Au cours de ces deux années passées sans lui la famille de Pakito a déménagé en plein centre ville et lui, le chow sauvage de la garrigue aurait très mal vécu les trottoirs, les voitures, les bruits en tout genre de la ville. D’où la décision de se séparer de lui, « la mort dans l’âme » bien sûr, mais pour son bien.

C’est ainsi que fin juin Pakito est arrivé au Chowpôle au terme d’un très long co-voiturage commencé la veille et qui a nerveusement bien épuisé l’équipe. Jugez-en!
– Pakito est arrivé à la fin de sa première étape, chez notre amie Maud, dans un état de stress total, à la limite haute du coup de chaleur, faisant déployer à Maud et à Daniel toute la batterie de soins appropriée dans un tel cas. Du coup il était hors de question de continuer le voyage et c’est le lendemain, à 4 h du matin, que Daniel a pris la route pour entamer la remontée de Pakito vers le Chowpôle à la fraiche.
– Sandrine, en panne de climatisation, est allée emprunter la voiture de son père pour la troisième étape, Cahors/Limoges.
– c’est Laure qui a fait la dernière partie, déposant au Chowpôle un petit bout de chow, drôle et frais comme un gardon.

Pakito! Un petit bout de chow, court sur patte, avec une bouille de personnage de dessin animé et à la langue démesurément longue. Mais loooongue! Même au repos elle dépasse toujours de 3 à 4 cm!
On ne peut pas ne pas se demander comment un loulou aussi peu découpé pour la vie  a pu survivre deux années dans la nature…. En déployant un peu d’envie et d’énergie il est évident que le délai d’errance aurait pu être plus court.

On se demande aussi comment un chien peut se mettre en panique lors d’un transport avec sa famille et tolérer parfaitement une suite de transports avec des inconnus. Bizarre, bizarre…

Ce que nous notons aussi, c’est sa crasse. Clairement, sur les trottoirs d’une métropole Pakito ne devait pas briller par la beauté de sa robe.
Dommage car dès la première semaine , marre de le voir souiller de terre sa  gamelle d’eau à chaque fois qu’il allait boire,  nous mettons Pakito au bain et il n’a pas détesté l’exercice.
Pakito a un poil d’une douceur exceptionnelle!

Dans la semaine qui a suivi ce fut la primo vaccination pour le petit sanglier de la garrigue, suivie de sa castration.
Et Pakito a attendu gentiment de pouvoir retourner chez Maud qui était tombée amoureuse de lui au premier regard!
Certes, cette langue démesurée l’avait un peu inquiétée mais lors de l’anesthésie les vétérinaires ont vérifié l’état de la mâchoire, du frein, RIEN! Et surtout elle ne l’empêche nullement de boire ou de manger.
D’ailleurs sinon comment serait-il arrivé à 5 ans?

 

Durant ces 4 petites semaines au Chowpôle Pakito s’est montré calme, pas du tout aboyeur, peut être un peu dans l’évitement des humains mais bon camarade avec les chow chows qui lui tenaient régulièrement compagnie….

…. Et finalement en demande de jeu…

Au vu du vrai caractère de Pakito nous avons été tout à fait d’accord avec Maud: il ne fallait pas laisser à Pakito la possibilité d’éviter les humains , solution de facilité pour lui, mais au contraire le stimuler gentiment par la présence, voire la promiscuité (par exemple les voyages en voiture rapprochent souvent énormément), des activités communes, que se soit les promenades ou la sieste contre le canapé, la présence d’un chow comme repère, comme modèle, parfaitement à l’aise et confiant et Kiss pourrait parfaitement tenir ce rôle!

Fin juillet, cap vers chez Maud et Kissou!

Halte de quelques jours chez Sandrine avant de continuer le trajet inverse à celui fait juste un mois auparavant…

Et puis le 25 juillet Pakito est revenu chez Maud, lieu un peu connu où cette fois il est arrivé parfaitement détendu;

Pakito adore ses congénères et il a tout de suite apprécié les balades avec  Scarlet et Storm venus l’accueillir…

 

Quelques jours plus tard, Maud:  » Tout le monde est reparti, Pakito est très serein, tout est naturel pour lui, une place le nez au vent sur la terrasse, la chatte Naelle qui mange au dessus de lui…. Il a même appris très vite à passer la moustiquaire, c’est Storm qui lui a montré…

…. j’en fais ce que je veux, même lui ouvrir la gueule pour récupérer une touffe de poil. J’ai même réussi à lui enlever un épillet qui faisait abcès en haut de la patte gauche, il me léchait la main… Et puis il s’est mis sur le dos pour jouer!

Il ne répond pas trop à Pakito, mais à « Pak » il arrive en courant, aucune difficulté pour lui passer son harnais et sa laisse et partir en promenade.
Il adore les balades, il fait même le fou-fou lorsqu’il n’y a personne mais il reste relativement peureux, Un jour une branche d’un arbuste l’a « agressé » et lui a fallu 5 bonnes minutes pour se calmer …. je me demande comment il a pu vivre deux ans dans la nature sans mourir de trouille…. »

Et encore: « On a fait le rappel de vaccin. Le veto l’a pris dans ses bras pour le rassurer, il l’a trouvé adorable! Et la voiture, je confirme qu’il adore, il est monté tout seul! Par contre, le vent, il aime pas….ça doit lui rappeler la garrigue où il a erré tout seul pendant deux ans…. tout ça est derrière lui, maintenant c’est mon chien! Je lui ai acheté un harnais, rouge, il lui va bien. »

…. Je rentre à la maison après quelques courses, Kiss dort, Pak arrive en frétillant du pompon et se couche sur le dos à mes pieds pour avoir des grattouilles…. Je ne pensais pas avoir ça si tôt. Je peux le prendre dans mes bras au bout de 8 jours de vie commune, il est dans une confiance absolue, c’est magnifique! Merci Chow au Coeur, cette adoption n’est que du bonheur à l’état pur!  »

Nous aussi Maud, on vous dit un grand merci pour nous avoir aidé à donner une excellente famille à un chow chow de plus.
Sans nos formidables adoptants que ferions nous?

11 septembre:

24 août : 

Premières vacances d’Angus !
Il profite du soleil à Annecy, et illumine le visage de tous les passants.
Il s’intéresse aux chiens que nous croisons, et joue dès qu’il en a l’occasion. Un petit rayon de soleil !
Merci pour tout, nous sommes comblés de l’avoir dans notre vie.

17 août:

Quel bonheur de voir la forme d’Angus. 3 pattes mais un sacré tonus!

Cela fait chow au coeur.

 

Août 2025

Le 24 juin Laure et Alain allaient à Roissy pour récupérer Angus, un chow chow de 2 ans qui arrivait du Liban.

Lorsqu’on voit l’état d’ Angus lorsqu’il a été pris en charge par le refuge de Beyrouth on comprend que sa courte vie n’a été qu’un long calvaire, qui aurait pu prendre fin sur une route défoncée et poussiéreuse du Liban, probablement trainé par une voiture, au vue des lésions autour du cou…

Pourquoi? A-t-on voulu « dresser » le jeune chien, a-t-on voulu le punir d ‘être né handicapé? cruauté gratuite? ça on ne le saura jamais et peu importe, on sait que le monde regorge de monstres.

Heureusement sa jeunesse lui a donné la résistance et la force pour survivre à la lourde intervention…

Pourtant, une fois remis sur patte celui que le refuge a appelé Angus s’est avéré être le plus affectueux, le plus doux, le plus câlin des chow chows, toujours content, toujours à remuer la queue à la moindre marque d’affection..

Angus a passé près d’un an dans le refuge libanais; il a fallu tout ce temps pour qu’ Angus récupère et soit mis en ordre  de vaccins et de papiers pour gagner la France.

Et la 24 juin le voici sur le sol français!

Angus est resté peu de temps au Chowpôle car nous voulions avoir l’avis du Dr Hersan sur ce qu’il était possible de faire pour sa patte.
Direction sa nouvelle FA:  Sandrine et Joël, Unix et Chouchou:

Tous les loulous ont envie de faire un séjour chez Sandrine et Joël: voici Angus avec Madrina…

Joël n’ est pas seulement actif au Chowpôle, il aime aussi prendre soin de leurs protégés…

Au vu de la radio pratiquée au Liban la réponse du Dr Hersan a été: RIEN. Ne rien faire de plus.
La tête fémorale a été enlevée et si une prothèse de la hanche est encore envisageable techniquement, elle ne rendra pas à Angus les quelques centimètres qui seraient nécessaires à sa patte pour toucher le sol. Angus est  né handicapé, non seulement la patte est trop courte mais il lui manque aussi des doigts.

 

La seule chose à envisager pour Angus est de prévenir l’ usure des cartilages et les tensions tendineuses et musculaires qui s’installeront prématurément pour cause de boiterie: chondro-protecteurs, ostéopathie, acupuncture, balnéo, laser…. la batterie des soins possibles est vaste avant de passer aux anti-inflammatoires, ce sera aux adoptants de les adapter grâce à un bon veto dans lequel ils auront confiance. « Y’a plus qu’à « trouver le tandem adoptants/vétérinaire …..

En attendant ces fameux adoptants, Angus profite de la vie…

Il accompagne Sandrine lors des we en famille, occasion d’ occuper le jeune loulou et d’ enrichir ses expériences:

Sandrine pense même qu’ Angus pourrait être compatible chats mais son enthousiasme et sa fougue laissent place au doute et une simple rencontre de 5 mn ne peut être probante, voilà donc Angus parti chez des adoptants que nous connaissons bien, souvent présents lors de nos journées chouquettes dans les différents Hyper U, heureux parents de Giga et Ulysse et de deux minous.

Nathalie: « Clairement Angus est intéressé par les chats, le plus sauvage des deux a préféré disparaître mais Maya, la  plus habituée aux chiens a rapidement refait son apparition… 

… Il faut canaliser Angus  mais on voit bien qu’il n’a pas d’agressivité, il veut s’approcher, sentir, jouer certainement….

De toute façon, Angus veut toujours jouer. Tout l’enthousiasme, tout l’intéresse, il est toujours joyeux et content, il faut le voir m’accueillir lorsque je rentre pour déjeuner…. C’est incroyable après ce qu’il a du endurer…

Angus, compatible chat.
Angus, très sociable avec les chiens, mâles comme femelles; Peut être même qu’ils sont nécessaires à son équilibre, à son bonheur. Si ses adoptants travaillent à l’extérieur, on n’imagine pas Angus passer ses journées tout seul….
Alors il y a les adoptants de Gino,  un jeune couple qui a eu non seulement la générosité d’adopter un loulou de 9 ans mais qui nous a fait confiance lorsqu’on a expliqué qu’ il fallait prendre avec des pincettes le descriptif qu’en avait fait son ex. Et de fait, durant 5 ans, Gino s’était comporté comme le plus doux des chows, le plus tolérant, le plus brave des chows chows.

Cécile: « Pour notre première expérience d’adoption nous avons été très heureux de partager la vie de Gino,  alors on vous fait confiance dans le choix d’ Angus pour partager notre vie. Nous avons  un très bon vétérinaire, qui a fort bien accompagné Gino lors de sa rupture des ligaments croisés. Acupuncture, ostéo, tout ça il le pratique , alors on lui emmènera Angus pour des séances régulières afin de prévenir les douleurs. On va chercher Angus dès que vous nous donnez le feu vert ».

Alors, comme pour Gino, Cécile et Fred on fait quelques centaines de kilomètre pour adopter leur nouvel ami….

 

Et les bonnes nouvelles n’ont pas tardé.
Cécile: « Non seulement le voyage s’est bien passé, mais l’arrivée dans son nouvel environnement n’a en rien perturbé Angus. Rohan l’a très bien accueilli.

 

Ils font de bonnes siestes ensemble, Angus copie en tout son grand frère… et prend l’initiative de monter sur le lits et le canapé, ce qui démontre que sa papatte ne le gène pas.
D’ailleurs il explore bien le terrain…

Bien sûr nous sommes déjà partis en balade…

…. et comme Angus est vraiment un chien très proche de l’humain nous l’avons détaché pour qu’il profite plus à son aise. Il nous surveille toujours et revient dès qu’il s’éloigne de quelques mètres.
C’est vraiment beau de les voir ensemble:

Angus Il est très sociable avec les humains et les autres chiens, il distribue du bonheur à tout le monde !!

Et nous nous sommes heureux pour petit Angus qui nous avait tous particulièrement touchés.
Une fois encore, merci du fond du coeur à nos merveilleux adoptants, leur constance, leur confiance et leur générosité nous font chaud au coeur.

Septembre 2025

Oréa, lorsque tu es arrivée au Chowpôle  en juillet, toute tremblante malgré les fortes chaleurs, tu as ému tout le monde, Laure qui est allée te chercher chez ton ex, Sylvie, Sandrine, Sophie, Stéphane et j’en passe, bref, nous tous qui avons pris soin de toi, petite fille perdue, dépilée , crasseuse  et maigrichonne.

 

 

Tous nous avons bien sûr souhaité pour toi le meilleur, et le meilleur passait par comprendre pourquoi tu étais dans cet état pour essayer de t’en sortir.
Un vrai travail d’enquête commençait.

Manque de soins ?  Peut être… De toilettage certainement.
Mais par ailleurs tu étais stérilisée et à jour de tes vaccins, c’est assez rare pour être mentionné et cela signifiait qu’un vétérinaire t’avait donc vue récemment,  qu’avait il constaté? Ton ex nous avait juste dit: « Vous verrez, elle a gardé son poil de chiot bien qu’elle ait 7 ans« .

Tu buvais énormément aussi et ton ex avait aussi dit: « Je la rationne en eau, sinon elle fait pipi tout le temps et maintenant je suis en appartement« .
Fallait il chercher une réponse à ton état du côté de cette prise excessive d’eau, que nous constations nous aussi?  Mais il faisait très chaud en juillet au Chowpôle, et boire beaucoup pouvait s’expliquer, surtout avec le stress de l’abandon en plus.
Une explication pouvait aussi résider dans le fait que tu avais été privé d’eau, la peur d’en manquer?
Ou symptôme du diabète?
Ou un problème rénal?
Tu mangeais bien,  très bien, mais tu ne semblais pas prendre de poids.
Bizarre.
Nous étions en totale interrogation..

Alors, évidemment, dès que tu as été un peu plus confiante, nous avons vu les vétérinaires.
Deux  rv à la clinique du Lude pour des analyses sanguines dont les résultats pourraient laisser suspecter la maladie de Cushing.

Un autre rv pour une échographie des glandes surrénales est fixé à Tourainvet pour confirmer ou infirmer le diagnostic.

Résultat: RIEN! Aucune anomalie d’aucun organe interne.
La maladie de Cushing était écartée.
Le vétérinaire dermato, que nous remercions d’avoir accepté de faire une consultation sans rendez-vous n’a rien observé non plus au niveau cutané.
En l’absence de tout facteur pouvant aiguiller vers une autre pathologie ces deux professionnels ont envisagé une alopécie X.
X parce que cela signifie qu’on ne connait pas la cause.
Origine génétique possible.
Le seul soin possible réside dans l’hydratation de la peau, peut être pas pour que le poil repousse, mais pour qu’elle soit moins inconfortable.

Et aussi une vie tranquille et calme, sans stress qui pourrait déclencher des pics de cortisol sur un petit chien sensible.
Une vie où tu te sentirais aimée, Oréa….

Et pour t’aimer très fort dans l’attente d’adoptants, pour t’apporter un maximum de confort, même si tu commençais à te sentir à l’aise au Chowpôle, avec des sorties désormais en totale liberté,  il y avait tata Sandrine..
Tata Sandrine et ses promenades au bord de la Charente..

Tata Sandrine et ses dodos moelleux..

Tata Sandrine et ses chow chows bienveillants auprès desquels la vie est paisible…

Mais une gentille petite chow-chowtte comme toi Oréa ne devait pas squatter une famille d’accueil car il faut laisser la place aux chowpains qui arriveront, qui auront besoin d’être sociabilisés, ou qui devront être opérés du voile du palais chez le Dr Hersan qui n’est qu’à une heure de chez Tata Sandrine et Tonton Joël.

Petit bout de chou!….  Tu vas devenir une petite Suissesse car c’est Nathalie et Liha qui ont décidé de t’ouvrir leur maison et leur cœur.
On doit à la vérité de dire que tu as ému beaucoup de personnes, des gens très bien dont le plus cher désir était de te rendre heureuse mais il nous a semblé que la tranquillité de Liha conviendrait à ton caractère.

Laissons la parole à Nathalie qui s’exprime sur  le départ d’ un être cher, l’adoption, la nécessité d’aimer….

Nathalie:  « Après le départ de Drillou, notre famille a dû se réajuster. Le deuil bouleverse les repères : chacun apprend à vivre autrement, à créer de nouvelles routines. Lili, sans son Drillou protecteur, s’est révélée plus sociable et espiègle, renforçant encore, si cela était possible, nos liens. Malgré ce nouvel équilibre à deux, le manque de la dynamique à trois reste palpable. Il est devenu évident qu’honorer la mémoire de Drillou, c’était aussi continuer d’aimer, de prendre soin, et d’aider d’autres chows.
Un nouveau chow ne remplace jamais celui qui est parti, mais il rend le cœur prêt à aimer à nouveau, et même encore plus (oui, c’est possible !). Adopter, c’est oser aimer, jour après jour, en respectant le rythme de chacun. Adopter un chow adulte, c’est offrir une seconde chance au chow, mais aussi à son propre cœur.

La réflexion sur l’adoption d’un nouveau chow a alors commencé, avec pour priorité le bien-être de Lili.

L’association et ses bénévoles ont apporté un soutien et un accompagnement précieux, partageant expériences et conseils, et s’assurant de trouver LE bon chow pour LA bonne famille.

C’est ainsi qu’Oréa, une chow de 7 ans, est arrivée chez nous après un temps d’observation, un passage en famille d’accueil, et un essai de compatibilité réussi avec Lili (et moi !).

Oréa a apporté sa lumière à notre foyer, et nous lui apportons la nôtre.

Ouvrir sa maison et son cœur à un chow adulte, c’est multiplier sourires, amour et tendresse. La maison rayonne. Lili et moi regardons Oréa évoluer chaque jour vers plus de sérénité, d’assurance et de confiance.

Lili l’invite au jeu, et nous avons toutes les deux hâte de la voir s’épanouir pleinement à nos côtés.

Elle nous comble de bonheur et de joie.
Le trio se reforme, sous l’œil malicieux et bienveillant de notre Drillou depuis le paradis des chows.
Merci CHOC – merci Drillou. 

Alors Oréa, avons-nous rempli notre mission et la promesse que nous t’avions faite?  Es-tu heureuse dans ta nouvelle vie?

Il nous le semble.
Et, effet des soins? du bonheur tout neuf ? de l’amour qu’on ne cesse tous de te porter depuis que tu es rentrées dans nos vies?  Il nous semble que tes poils repoussent!

Oréa, nous sommes tous heureux que tu aies croisé nos vies et à vous trois nous souhaitons tout le bonheur du monde.