Nathalie: « Mon Leiko va bien et profite lors de ses balades. Il pèse à présent 42 kgs. C’est un beau loulou. Son poil est doux.
Au Chow Breizh.
Au sortir du toilettage.
Il va de temps en temps rendre visite aux résidents de l ehpad. Ils sont tous tombés sous son charme et désirent le caresser et réclame sa présence. N’en déplaise à Leiko qui apprécie beaucoup également.
Pour l’instant c’est 4 années de bonheur en sa compagnie. J’espère qu’il y en aura plein d’autres. Il est très gentil et sociable. »
28 août 2022:
Et revoila Leïko tout heureux de ses vacances à la plage avec ses parents!
26 novembre:
« Leïko se porte bien . Il n y a plus aucune trace au niveau de son œil.
Il profite de notre présence car nous sommes en télétravail. Balade 1h tous les matins avant de commencer la journée et une autre un peu moins longue le soir.
La cohabitation avec Havane se passe très bien. Ils se couchent parfois côte à côte. Ils me font bien rire parfois. A chaque fois que l on appelle Havane c est Leiko qui vient et inversement. Le seul souci que je rencontre avec Leïko c’est lors des promenades. C’est compliqué lorsqu il aperçoit un chat. J’ai l’impression qu’il est toujours à leur recherche. On est à peine sortis de la maison, qu il est déjà en train de vérifier s il y en a pas autour car nous sommes entourés de voisins qui en possèdent. Sinon mis à part les chats tout va bien. Leïko est vraiment un chien très cool et gentil. Il ne montre aucune agressivité. Ce qu il préfère, c’est les sorties, manger et dormir 🙂. »
22 mai: » Quelques nouvelles de Leïko.
Sur les dernières photos, il venait d’avoir fait sa mue. Il avait perdu beaucoup de poils.
Désormais il a un pelage magnifique! Un nouveau sous poil. On ne l’a jamais vu aussi beau!
Dimanche dernier nous sommes allés faire un tour à proximité de chez nous. Il a beaucoup apprécié la rivière dans laquelle il a pu faire trempette. Je crois que l’eau l’a beaucoup rafraîchi. Il faisait chaud et c’était un plaisir pour lui de marcher dans l’eau. Le lendemain mon mari est retourné avec lui et il a pu se baigner de nouveau, cette fois sans la laisse.«
Il est au top Leïko!
09 avril: « Léïko va bien. Son œil est complètement guéri.
Il est très souvent dans le jardin et passe la plupart de son temps à observer les oiseaux et dormir.
Il aime jouer mais Havane, ce n’est pas son truc…dommage. Alors il joue avec nous . »
02 mars: Entre balades et bons petits plats, la vie bretonne convient bien à Léïko qui augmente sa surface caressable: 34.700 kg pour le beau loulou!
Léïko valide définitivement son adoption!
10 février 2020: Les chow chows savent ce qu’ils ne veulent pas et savent l’exprimer.
Et ce que Léïko ne veut définitivement pas, c’est rester seul. Oh! il veut bien que vous vous absentiez un peu, histoire de réapprovisionner la maison en croquettes et en friandises, il accepte même que vous alliez un peu travailler ou vous distraire sans lui, mais lorsqu’il a compris que la vie qui lui était réservée « pour toujours » c’était d’attendre des humains toute leur journée de travail seul dans un appart, il a dit stop. En s’attaquant aux volets intérieurs de l’appartement. Ses adoptants le savaient, l’adoption de Léïko, quelle que soit leur envie de l’aimer, risquait de ne pas fonctionner…
Alors Léïko a refait à l’envers les centaines de kilomètres parcourus et il a testé une autre famille, dans laquelle il vit depuis plus de 15 jours, et cette fois tout à l’air d’aller bien.
Il faut dire que tout comme dans sa FA, il retrouvé une copine. Une chouette copine, Havane, épagneul de 7 ans, placide et casanière.
Tout comme dans sa FA également, les plages de solitude ne sont pas régulières, télétravail, présence d’ados aux horaires variés…
Voilà ce que Nathalie, sa nouvelle maman nous écrit: « Tout se passe bien avec Leiko.
Il adore les ballades. Nous avons même le droit à des lèchouilles .
Il mange bien. Je dirais même qu il est assez gourmand. Il pèse 32 kg.
Concernant ses relations avec Havane, c’ est de mieux en mieux. (Au début Havane avait un peu peur du gros nounours, ndlr)
Je le brosse tous les 2 jours. Il est vraiment très agréable. Je le laisse dans la maison avec Havane quand nous travaillons. Il n y a pas de soucis pour l’instant. Pas de bêtises à déplorer. Il ne fait pas ses besoins à la maison.
Alors voilà, cette fois nous pensons que Léïko a trouvé sa famille pour la vie. Et toi, tu en dis quoi Léïko?
J’réfléchis.
16 Décembre 2019
L’histoire de Leïko avec Chôc commence le 2 Novembre, avec la réception d’un mail:
« Bonjour, Pouvez vous m’aider, j’ai un chowchow mâle qui s’appelle Leiko. Il vas avoir 4 ans en décembre. Il es très têtue et se sauve tout le temps dès que nous le mettons dehors. Lorsqu’il es à l’intérieur, c’est des pipis et cacas partout. C’est juste invivable avec notre petit en plus de sa. Entre le travail et tout ça nous n’avons plus le temps pour lui. Je ne sais pas si vous pouvez m’aider. Cordialement Bonne fin de journée. »
Pas propre, fugueur… le portrait du chow idéal… Voyons voir… laquelle de nos FA est prête à ramasser des cacas et des pipis et courir derrière un chien fugueur?
Sophie doit se libérer fin novembre, Yoko étant adopté, nous convenons donc d’un RDV avec les futurs ex propriétaires de Leïko pour le récupérer à cette date.
Oui mais voilà, Yoko joue un tour de cochon à sa FA et son adoption est donc reportée… Et Leïko n’est a priori pas compatible mâles.
Ce sont donc les parents de Ludivine, notre FA parisienne, qui avaient déjà proposé de nous aider ponctuellement, qui vont recevoir à leur domicile le monstre à pattes, le temps que Yoko soit castré et puisse être adopté.
Sylvie, pleine d’interrogations et d’inquiétudes, dépose chez eux un Leïko au caractère….. finalement très agréable. Leur cour est très bien clôturée, Leïko ne pourra pas s’échapper, et il aura le droit à plusieurs balades quotidiennes.
chuis pas un monstre à pattes!
Une semaine de vie dans cette maison inconnue et les nouvelles nous laissent perplexes: « Aucun accident dans la maison. Leïko est un chien très placide, et sage. Quand nous le mettons dans la cour, il refuse d’y faire ses besoins, et attend toujours la balade pour se soulager, il a repéré un petit coin d’herbe qui lui plait sur notre trajet. »
Ah oui, nous avons oublié de préciser que la cour de sa FA temporaire est cimentée.
La semaine passe, Sophie vient récupérer Leïko, sitôt Yoko adopté.
Leïko, toujours aussi sympa et agréable découvre son nouvel environnement, Fidji et Bailey’s lui souhaitent la bienvenue, puis il découvre le jardin. Sophie le laisse vaquer dans le jardin avec angoisse, car elle n’oublie pas l’autre défaut de Leïko: il est fugueur. Même si les clôtures de son jardin ont résisté à de nombreux chows de passage, un fugueur acharné trouve toujours la faille pour passer, et les ex-propriétaires nous avaient assuré de la solidité et de l’étanchéité de leur clôture.
ô grand Leïko, laisse moi te vénérer!
Doucement, les filles, je sais que je suis irresistible!
roulons nous ensemble!
Et banco! Leïko depuis 5 minutes dans le jardin, est soudain pris d’une panique et essaye d’escalader le petit portillon qui sépare l’allée du jardin! Fort heureusement, ce portillon ne clôture pas le jardin, il évite juste que les chows ne s’engagent dans l’allée, qui elle, mène au portail de 2m de haut.
Faut que j’m’en aille!
Sophie sort, apaise Leïko qui rentre dans la maison, suivi par ses 2 nouvelles copines.
Les jours passeront, et Leïko n’essayera plus d’escalader le portillon: il a compris qu’on ne l’oubliait pas dans le jardin, dont il peut profiter quand il le souhaite. Et à vous on peut le dire, tant que vous ne le répétez pas à Leïko: il y a un bout de grillage un peu faible au fond du jardin, qui attend d’être réparé. Leïko, le fugueur fou ne s’y est jamais intéressé…
je suis pas un fugueur fou mais un joueur fou!
Alors vous allez encore dire que nous sommes médisants… Mais comment un chien pas propre dans sa famille devient propre après quelques minutes? Comment un fugueur acharné cesse de chercher la sortie du jardin en permanence?
Mystère. Car nous le répétons encore et toujours, nous ne sommes pas des magiciens… Nous savons juste qu’un chien a besoin de faire ses besoins plusieurs fois par jour, comme nous autres les humains; qu’il a besoin de présence et d’attention, comme un enfant.
Alors le Leïko propre dans la maison et pas fugueur, il est comment à part ça?
Très sympa. Habitué au toilettage, parce que sinon, « il perd ses poils dans la maison, et avec notre petit, ce n’est pas possible, pareil pour son odeur de chien, voici d’ailleurs un spray désodorisant parfumé Malabar. »
Par contre, son entropion, et ses vaccins, il n’a pas été jugé utile de s’ en occuper, Leïko n’a pas rencontré de véto depuis ses 3 mois, en atteste son carnet de santé. Bah oui, parce qu’ avec les visites médicales prénatales et la naissance du divin enfant, tout ça, c’est très prenant! Leïko n’est qu’un chien! Pas grave si ses cils frottent sur sa cornée depuis 4 ans, tant qu’il ne sent pas le chien!
Nous médisons à nouveau, flûte! c’est pathologique!
Revenons à Leïko. Il veut quoi comme nouvelle vie?
Une vie NORMALE: des balades, un jardin s’il y a, une copine s’il y a, de l’attention, des câlins, des brossages, mais pas de parfum merci d’avance. Leïko est calme et débonnaire, il s’adaptera à votre mode de vie.
Les chats? Heum. Voici l’attitude de Leïko avec les chats de sa FA: Pantoufle, le persan calme le laisse presque de marbre, il peut passer à sa guise sous le nez de Leïko. Maïtika, la minus noire, beaucoup plus vive et dynamique, intéresse fortement Leïko. Oh ce n’est pas un tueur de chats, c’est une certitude. Mais si ça court, il court aussi, y compris dans la maison. Et c’est ainsi qu’arrivent les accidents, avec l’excitation de la course poursuite. Nous préférons une vie sans chat pour Leïko, car tous les chats ne sont pas aussi rodés à l’accueil de chiens que ceux de notre FA.
Pantoufle, tu ferais une belle paire de moufles!
Les mâles? Heum. Nous ne testerons pas Leïko avec les mâles, d’une part parce que nous n’en aurons pas l’occasion, et d’autre part parce que Leïko est maintenant en convalescence suite à sa castration et son opération des entropions. Nous souhaitons donc pour lui une vie sans autre mâle.
La première erreur, l’erreur initiale, a été d’ acheter Kayle alors que sa vie d’étudiant ne pouvait que lui laisser supposer un avenir où son chien n’aurait pas forcément de place.
La deuxième erreur a été d’acheter un chow chow au Liban. Pays chaud. Lorsqu’il a acheté Kayle, en novembre, Thierry est beaucoup sorti avec sa petite boule de poil qui faisait l’admiration de tous ses amis. Et puis le printemps est arrivé et il a vite fait chaud. Très chaud. Alors Thierry a laissé Kayle dans son pavillon, à la fraîcheur de la clim, avec juste quelques petites promenades hygiéniques sous les arbres du jardin. Logique pour la santé de Kayle.
Mais lorsqu’il a ressorti Kayle l’hiver venu, Kayle était devenu un gros chow chow. Un peu désociabilisé. Et qui faisait peur à ses amis qui n’entendaient que ses grognements sans savoir les attribuer à son voile du palais trop long. Et lui non plus ne comprenait pas. Méconnaissance de la race sur toute la ligne….
Troisième erreur:Thierry a emmené chez un éducateur canin le pauvre Kayle qui n’en demandait pas tant. Un éducateur canin issu de l’armée. Un « vrai ». Un bourré de testostérone pour lequel le chien doit comprendre qui est le maître! Un seuls conseil: « C’est vous le maître, le chien doit vous obéir en tout, il ne doit décider de rien. Ni de ses repas, ni de ses promenades, ni de l’endroit où il se couche ni du moment où il en a envie. Imposez lui absolument votre volonté en permanence! » Par chance pour Kayle que les conseils de cet abruti aurait rendu fou, Thierry a essayé de suivre les conseils mais sans trop d’assiduité et sans trop y parvenir. Pour lui, aimer son chien ne passait pas par des relations de maître à esclave….
Kayle grandissait et la vie de Thierry évoluait. Il voyageait. Co-location. Compagne….
Kayle suivait.
Mais son voile du palais trop long le faisait toujours ronfler. Est-à cause de cela, des difficultés respiratoires assimilées à un grognement? Thierry soupçonne un co-locataire de lui avoir donné un méchant coup de pied car Kayle a un jour changé du jour au lendemain envers les inconnus. Il est devenu méfiant.
Avec cette histoire de contrariété permanente, notamment dans le contrôle des gamelles (cette idées de contrôle de la nourriture est très ancrée chez beaucoup de propriétaires de chiens) , Kayle a mordu au bras la compagne de Thierry. Il ne supportait tout simplement plus cette éducation sans bienveillance, peut être nécessaire sur certains types de chiens (?) mais JAMAIS sur nos chow chows.
Et puis Kayle et Thierry sont arrivés en France. En passant par la Suisse. Kayle respirait mieux, il revivait. Ils ont été heureux.
Mais la vie a continué pour Thierry, des voyages en perspective, Paris, les E.U, le Liban et certainement ailleurs encore. Thierry s’est rendu compte que Kayle ne pouvait pas être heureux dans cette vie, ballotté d’avions en pensions.
Alors il nous a confié Kayle.
« Kayle est un chien très attachant. Il est très joueur et affectueux une fois qu’il est en confiance; il adore gambader dans le jardin. Il est très câlin et adore attirer l’attention, il redouble même d’imagination pour cela. Il peut aussi se révéler agressif en situation de stress. Quand il dort il ne faut jamais le brusquer et quand il mange il faut respecter son espace. Il est aussi très peureux, lorsqu’il sort, il se cache souvent derrière les jambes. S’il est en confiance, il essaye de dominer. »
Ce sont Sanja et Ilija (Iris, Hélios) qui sont allés rencontrer ce chien dont nous ne savions que penser. Ils ont surtout constaté que Thierry et sa compagne se méfiaient énormément de ses réactions. Plus que de raison? à juste titre? Dans le doute, ce sont e sont Marie-Françoise et Daniel, puisqu’ils ont des enclos, qui ont pris Kayle en FA.
Alors? Méfiant envers les inconnus, oui. Agressif si on le surprend (par peur donc) oui. Mais ce qu’ont surtout constaté Marie-Françoise et Daniel, c’est que Kayle est un chow chow déboussolé: « En promenade, il ne sait pas quoi faire, il ne sait pas où aller, il ne sait pas s’il peut renifler ou se coucher, il n’a pas l’air de profiter comme les autres, il est inquiet… pour les croquettes, ici il mange à volonté, c’est la meilleure solution pour qu’il n’y ait aucune agressivité »
Ils ont aussi constaté aussi que Kayle est tout à fait indifférent aux autres chiens, ce n’est pas lui qui cherche les embrouilles….
Alors, après 8 mois de vie commune, ils ont décidé que Kayle, enfin tranquillisé dans sa campagne paisible ne changerait plus de cadre de vie.
Kayle, né en Ukraine, acheté au Liban, vivra sa vie, que nous lui souhaitons très longue et très heureuse, dans le Morvan.
C’est en septembre 2018 que Billy est arrivé à l’asso. Sur le bordereau de cession il était dit: « Bases d’éducation non acquises, fort caractère« . Mais aussi: « Affectueux, très joueur. Aucun contact avec des enfants à ce jour »
Et ces photos:
A la manœuvre, Marianne et JB qui connaissent déjà les impondérables de la FA, à savoir qu’ on ne peut jamais prévoir comment réagira le chow chow déboussolé par la perte de ses repères.
Aïe! Billy réagit. Et ça fait mal! Marianne et bientôt JP se font mordre, pour trois fois rien, des contrariétés mineures: Marianne qui demande à Billy de rentrer car il aboie sur le balcon, JB qui ramasse machinalement une tranche de saucisson tombée à terre… Ayant en garde alternée la fille de JB, 5 ans, ils ne pourront garder Billy, trop prompt à la morsure, trop imprévisible.
Direction une pension où Billy restera quelques jours, dans l’attente qu’une autre FA puisse le récupérer.
L’autre FA, c’est Marie-Françoise, Daniel, et leur fils Alexis.
« Soyez prudents, il a pas l’air facile le loulou…..«
« On verra bien, il me fait pas peur…. »
En effet, pour toute la famille du Morvan, vivre avec des chiens est naturel, risquer un coup de dent est naturel aussi, et si on se fait mordre, eh bien ce n’est pas la peine d’en faire toute une histoire. Une attitude rare et précieuse lorsqu’on récupère des chiens au pied levé.
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La récupération de Billy dans sa pension a été sportive, mais elle s’est faite; 20 mn après l’arrivée de Daniel, Billy était dans la voiture.
De grands moments de découragement lorsque Billy attaquait Daniel sans aucune raison, sur des exercices connus, comme l’accrochage de la laisse avant la promenade ou le remplissage des gamelles…
Mais de grands moments de bonheur aussi lorsque Daniel sentait la confiance et la complicité s’installer peu à peu:
Tout le problème avec Billy, c’est que les progrès ne sont jamais linéaires…. un jour tout bon, l’autre tout mauvais.
Mais Daniel a toujours refusé de baisser les bras; encouragé en cela par Marie-Françoise car dans l’amour des chiens, le couple est à l’unisson. Passion des chiens qu’ils transmettent à leur fils Alexis.
Marie-Françoise avec Chamallow, Billy avec Daniel
Billy, Danna avec Marie-Françoise et Nel’s avec Alexis
Des mois ont passé…..
Des bagarres entre Billy et Caramel, alors en FA, entre Billy et Dana, bagarres totalement imprévisibles, puisque Billy passe du sourire radieux à l’humeur ombrageuse en quelques secondes.
Tous les jours, des sorties en laisse avec toute la troupe,
Il a surtout fallu un incommensurable amour pour parvenir à faire retomber Billy en pression et lui proposer la vie la plus normale possible compte tenu de son caractère:
En ville
Découverte
Chez le veto
Tourisme
Qu’a pu vivre Billy pour être doté d’un caractère instable? Est-ce neurologique, génétique, lié à son environnement depuis sa naissance? Malgré la stabilité de son environnement et surtout la prise en compte de ses besoins, Billy reste imprévisible, donc dangereux.
Ce qu’a réussi Daniel avec Billy, d’autres y seraient peut-être parvenus. Mais encore faut-il le vouloir (et pouvoir isoler le chien afin de ne pas risquer un coup de dent ou une attaque dans la vie quotidienne).
Les chiens comme Billy se font le plus souvent larguer par ceux-là mêmes qui les ont tenus chiots dans leurs bras, alors qu’ auraient du se nouer entre eux les plus forts des liens. « C’était Chow au Cœur ou la piqûre, parce que c’était devenu trop compliqué, j’ai pas le mode de vie pour un chien comme Billy, en ville, en appartement.« , nous a dit son ex-propriétaire.
Non, ne rêvez pas de confier votre chien à un éducateur canin, qui par un coup de baguette magique, vous rendrait un chien doux comme un agneau. Ce travail, il faut le faire vous même, que vous soyez le propriétaire initial du chien ou l’adoptant et parfois, le mieux que vous obtiendrez sera simplement de rendre votre chien contrôlable si vous savez vous remettre en question et le traiter comme un chow: avec respect. (Si vous décidez de vous faire aider, on ne saurait trop vous conseiller de veiller à ce que l’éducateur que vous choisirez travaille dans le respect du chien, sous peine de résultats négatifs)
Non, un passage par Chow au Cœur ne modifiera pas fondamentalement un chien comme Billy. Nous pourrons juste vous dire à quoi il faut vous attendre pour que vous l’adoptiez en connaissance de cause: après, ce sera à vous de faire évoluer le chien ou de composer avec les difficultés qu’il présente.
Et nous ne sensibiliserons jamais assez les futurs acquéreurs de chiots à rencontrer les parents de leur futur bébé, à visiter les installations du naisseur -nous nous refusons à parler d’éleveur pour le cas de Billy-, à s’interroger sur les origines et la généalogie du chiot, à son vécu (a-t-il été séparé trop tôt de sa mère? a-t-il appris la morsure inhibée avant de quitter le nid?). Si tous les acquéreurs se posaient préalablement ces questions, bien des éleveurs douteux mettraient la clé sous la porte, la vente de chiots en animalerie et en salon du chiot cesserait, les ventes de chiots issus de parents non dépistés cesseraient… Il ne suffit pas de publier des photos de chiots mignons sur Facebook ou sur le bon coin pour devenir éleveur… où vont les chiots une fois la séance photo terminée? Dans un enclos sordide? Une « nurserie » dans une cave sombre?
Nous nous égarons… revenons à Billy.
Billy a eu la chance de tomber sur des gens qui AIMENT les chiens. De façon inconditionnelle. Et qui se sont sentis en empathie avec lui. Qui n’attendent pas grand chose de lui, et qui savent profiter des bons jours de Billy.
C’est ça, aimer les chiens, c’est ça aimer SON chien.
Billy coulera désormais et pour toujours une vie paisible dans le Morvan, auprès de gens qui l’aiment.